Jean Claude VOLOT, Président du Conseil de l’APCE (Agence Pour la Création d'Entreprise) était Jeudi 14 octobre dernier à l'Ecole Supérieure de Commerce de Pau, devant un parterre d'étudiants et de professionnels de l'entreprise. Carte de visite à l'appui (il a lui même repris, créé et fusionné 24 entreprises), il est venu bousculer les idées reçues sur la création, et remettre en question la destinée de ces étudiants promis à de brillantes carrières ... de salariés :
Avant toute chose, M. VOLOT a rappelé les rôles et missions de l'APCE :
Ø Un site d’état : le plus important site INTERNET dédié à la Création Reprise
Ø Un site relai pour les actions gouvernementales (cf Statut de l’auto-entrepreneur)
Ø Un Observatoire des pratiques entrepreneuriales (OPPE)
Ø Les maisons de la création d’entreprise avec des réseaux d’accompagnement au local
Ø Des statistiques (en collaboration avec l’INSEE)
Ø La connaissance de la législation
Ø Du Benchmarking : voir ce qui se fait ailleurs
Ø De l’aide au financement, guide sur les différents réseaux d’accompagnement
Ø De l’e-learning en Projet pour permettre aux banquiers de mieux parler avec les créateurs et vice versa
La France est plutôt bien dotée en dispositifs et financement de soutien aux projets. Réseaux denses et efficaces : chambres de commerce, des métiers, experts comptables …
Selon Jean Claude VOPLOT, les freins à la création d'entreprise sont aujourd’hui de 2 types :
Ø le financement : trouver les fonds nécessaires et surtout, « ramasser un maximum, ne pas se limiter au plan de financement afin d'être immédiatement à l’aise pour faire face à une opportunité de développement. Solliciter tout le monde : les banques, la famille, les business angels, les réseaux, les assujetti ISF (défiscalisation possible en investissant dans une PME) présenter son projet à des concours …
Ø La peur de l’échec ... LE mal français ! Le système éducatif en France ne fonctionne que par l’échec, cette peur se propage ensuite sur la vie professionnelle. Si on rate la première fois, c’est pas grave … on recommence : le taux de succès d’une « première » entreprise est de 66 %, il monte à 80 % pour les « 2éme tentatives ... »
Aquitaine et Midi Pyrénées sont 2 régions très représentatives de la moyenne nationale dans la création reprise. Quand la France enregistre 200 créations pour 10000 habitants, aquitaine en est à 234.
Le % des créateurs de moins de 30 ans est en France de 21 %. Il est de 22 % en Aquitaine, dont 8 % seulement sont issus de l’enseignement supérieur ou secondaire. Le piège des grandes écoldes, c’est qu’elles donnent le sentiment et même le conseil de devoir se tester sur le salariat avant de créer ... Résultat, l’entreprise bouffe le jeune, lui donne le sentiment d’être la seule à pouvoir exploiter ses capacités et le rémunérer en conséquence, l’englue dans le système et finalement lui ôte l’envie de créer !
La suite la semaine prochaine sur le BLOG ....
Avant toute chose, M. VOLOT a rappelé les rôles et missions de l'APCE :
Ø Un site d’état : le plus important site INTERNET dédié à la Création Reprise
Ø Un site relai pour les actions gouvernementales (cf Statut de l’auto-entrepreneur)
Ø Un Observatoire des pratiques entrepreneuriales (OPPE)
Ø Les maisons de la création d’entreprise avec des réseaux d’accompagnement au local
Ø Des statistiques (en collaboration avec l’INSEE)
Ø La connaissance de la législation
Ø Du Benchmarking : voir ce qui se fait ailleurs
Ø De l’aide au financement, guide sur les différents réseaux d’accompagnement
Ø De l’e-learning en Projet pour permettre aux banquiers de mieux parler avec les créateurs et vice versa
La France est plutôt bien dotée en dispositifs et financement de soutien aux projets. Réseaux denses et efficaces : chambres de commerce, des métiers, experts comptables …
Selon Jean Claude VOPLOT, les freins à la création d'entreprise sont aujourd’hui de 2 types :
Ø le financement : trouver les fonds nécessaires et surtout, « ramasser un maximum, ne pas se limiter au plan de financement afin d'être immédiatement à l’aise pour faire face à une opportunité de développement. Solliciter tout le monde : les banques, la famille, les business angels, les réseaux, les assujetti ISF (défiscalisation possible en investissant dans une PME) présenter son projet à des concours …
Ø La peur de l’échec ... LE mal français ! Le système éducatif en France ne fonctionne que par l’échec, cette peur se propage ensuite sur la vie professionnelle. Si on rate la première fois, c’est pas grave … on recommence : le taux de succès d’une « première » entreprise est de 66 %, il monte à 80 % pour les « 2éme tentatives ... »
Aquitaine et Midi Pyrénées sont 2 régions très représentatives de la moyenne nationale dans la création reprise. Quand la France enregistre 200 créations pour 10000 habitants, aquitaine en est à 234.
Le % des créateurs de moins de 30 ans est en France de 21 %. Il est de 22 % en Aquitaine, dont 8 % seulement sont issus de l’enseignement supérieur ou secondaire. Le piège des grandes écoldes, c’est qu’elles donnent le sentiment et même le conseil de devoir se tester sur le salariat avant de créer ... Résultat, l’entreprise bouffe le jeune, lui donne le sentiment d’être la seule à pouvoir exploiter ses capacités et le rémunérer en conséquence, l’englue dans le système et finalement lui ôte l’envie de créer !
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