mardi 13 mai 2008

Le financement du PROJET de CREATION en FRANCHISE

Exemple de projet Franchisé, Benoît JUPONT nous explique comment il a réalisé son financement :

" Mes besoins de financement étaient les travaux à réaliser dans le bâtiment, l’expo de cuisine, le fond de roulement de départ, la formation. Au total 340 k€ d’investissements qui ont été financés à 30 % par de l’apport personnel. C’est un taux d’apport convenable pour que tout se passe bien dans la franchise.

Aucun prêt à taux réduit, aucune garantie n’est apportée par la franchise. Ils m’ont donné le nom de leurs 2 partenaires bancaires : le Crédit Agricole et la Banque Populaire à qui ils ont transmis mes coordonnées. Ceux-ci m’ont contacté. J’ai aussi fait appel à la BNP et à mon partenaire bancaire « historique » : la société générale. J’ai finalement trouvé la qualité d’écoute et la compréhension du projet les plus satisfaisantes auprès du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne avec qui j’ai finalement travaillé."

Après quelques années d’activité, Benoît JUPONT porte un regard satisfait sur son initiative.

" Moins de stress aujourd’hui, on prend beaucoup plus le temps de vivre. Nous avons 4 salariés, il faut que notre activité se développe. Nous avons établi avec des artisans indépendants une charte de qualité pour préserver l’image de nos produits et garantir leur installation.

Le négatif : L’agressivité de certains clients, la clientèle est de plus en plus difficile, il faut beaucoup de patience et de diplomatie pour faire ce métier."

Que conseilleriez-vous à un porteur de projet aujourd’hui ?

"La franchise, certains vont s’en accommoder, d’autres pas car ils ne trouveront pas la totale liberté qu’ils recherchent dans leur entreprise. Pour nous, c’est un atout indéniable, même si certains aspects sont parfois difficiles : nous dépendons d’un groupe Belge, la culture du monde d’entreprise et la vision de notre univers sont parfois éloignées, et cela peut poser quelques problèmes.

La création d’une entreprise est une aventure, si on a un peu de capital, ça vaut le coup de se lancer. Il faut avant tout être un commerçant et un gestionnaire, et être un minimum visionnaire (savoir anticiper). C’est bien également d’avoir une expérience avant de se lancer. Cela permet de ne pas reproduire les erreurs du passé, car lorsqu’on créé, la marge d’erreur possible est faible."

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