De gauche à droite : Thomas Chaudron, Fernando CUEVAS (Sup de Co) et
Philippe AGEST (président section Pau Béarn)
Philippe AGEST (président section Pau Béarn)
Thomas CHAUDRON nous a présenté mercredi soir, lors d’une conférence au SUP de CO Pau, le CDJ, Centre des Jeunes Dirigeants. Apolitique, laïc, cette formation se veut être à la fois « lieu de rencontre d’échanges en pairs » et « mouvement de promotion d’idées sur des valeurs partagées par les adhérents ». Le CJD est un mouvement patronal qui a plus de 70 ans. Ses valeurs gravitent autour d’une idée maîtresse : « Mettre l’économie au service de l’homme et non l’inverse ».
A la tête du centre au niveau national, Thomas CHAUDRON, 33 ans, est un autodidacte. Il a créé sa propre entreprise à 23 ans … imitant « simplement » son père qui l’avait fait quelques années auparavant. « Le CJD est une bonne école pour être dirigeant d’entreprise aujourd’hui, on arrive avec ses propres problématiques … on repart avec celles des autres, en ayant toutefois obtenu des réponses à ses questions ». Mais le CJD ne s’arrêt pas là, il est force de proposition au niveau national de mesures économiques, sociales, environnementales pour que l’entreprise assume pleinement son rôle d’acteur majeur de notre société. Saviez-vous par exemple que c’est le CJD qui a inventé l’apprentissage en 1950 !
Aujourd’hui, 11 propositions "pour un libéralisme socialement responsable" très concrètes sont mises en avant et défendues dans les groupes de réflexions au niveau national. J’en retiendrai 2 :
* Faire des contraintes environnementales des opportunité de développement : La France devrait être un pays leader dans le développement économique associant les principes de respect de l’environnement. Au lieu de cela aujourd’hui, nos éoliennes sont fabriquées au Pays Bas ! Le CJD propose que chaque entreprise consacre 1% de son résultat net dans des actions de développement durable. Malheureusement, cette mesure n’a pas rencontré pour l’instant d’écho positif, trop mesurée pour certains, trop contraignante pour les autres.
* Passer dans les rapports sociaux dans les entreprises de la défiance à la confiance : Accorder un droit à l’expérimentation sociale, en s’autorisant, tous partenaires concernés en accord, des entorses expérimentales à la législation sociale, pour trouver au local des solutions innovantes et originales aux problèmes rencontrés.
Cette présentation, trop succincte au vue de l’étendue des chantiers du comité, montre comment des dirigeants peuvent, au delà de leur entreprise, construire et proposer des idées pour eux et pour l’ensemble de la société professionnelle.
Vous pouvez consulter leur site : http://www.cjd.net/
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