Elodie n’a pas hésité. Là ou beaucoup auraient préféré produire plus et chercher des solutions pour gérer ce qu’il est convenu d’appeler les « effluents d’élevage », elle a choisi de diminuer le volume d’activité. Elle a fait le pari d’un revenu mieux assuré par la transformation de sa production, que par les quantités, l'investissement pour créer un atelier de transformation et de conditionnement était de surcroît moins onéreux que les dispositifs de gestion des déjections.Aujourd'hui, Élodie a construit un laboratoire fonctionnel, elle reçoit ses clients dans un cadre très agréable, dans l'ancienne maison d'habitation, en organisant les ventes à des heures programmées et propose d'excellents produits. Pour l'instant, c'est le bouche à oreille qui lui permet de vendre toute sa production. En utilisant d'autres circuits de commercialisation (foires, marchés, déposants, internet …) elle peut envisager sereinement de transformer beaucoup plus de porcs.
Le conseil d'Élodie aux candidats à l'installation en agriculture : « Mettre l'accent sur la formation scolaire et professionnelle qui permet d'avoir une bonne vision du métier d'agriculteur. S'ouvrir aux autres sur le plan professionnel et hors professionnel.»
« Quand j'ai rencontré Élodie et son Père pour la première fois j'ai été agréablement surprise de voir une toute jeune femme déterminée sur le fond d'un projet, qui échangeait beaucoup avec son père. Visiblement très claire dans sa tête, elle avait tout de même un peu de mal à passer à la mise en forme. Par mon expérience sur d’autres installations, je pense l’avoir éclairée. Elodie est sur de très bon rails. Elle a de réelles perspectives de développement et est un exemple de détermination, de motivation et de passion pour ce métier qu’elle a d’abord choisi pour ses qualités de travail et de vie.
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