Sans se lancer dans un discours de comptoir sur le « c’est quoi au fond être basque aujourd’hui ? », le poids de la culture dans ce coin de France pourrait laisser penser que être originaire du pays peut constituer un « avantage concurrentiel » en terme de réussite sur une création ou une reprise.
Peio OLHAGARAY de la CCI de Bayonne n’est pas tout à fait de cet avis : « Aucune spécificité liée à la création n’existe selon moi au Pays Basque. Il faut comme partout bien étudier son projet, analyser le marché potentiel, savoir s’entourer … . Il ne faut pas qu’un créateur croit que le seul fait de s’installer au Pays Basque est un gage de réussite. La connaissance du réseau local est un plus, bien entendu. Mais un créateur « nouveau arrivant » qui propose un concept original, bien étudié peut réussir autant qu’un local. »
Charles Martinez de la Chambre des Métiers rejoint cet avis, du moins pour ce qui est de la réussite à long terme : « Le pays basque intérieur évolue dans des mentalités « rurales ». Les chefs d’entreprises sont jugés sur leurs compétences, et leur « côte » professionnelle est vite propagée par le bouche à oreille. Autant dire qu’il faut partir d’entrée sur de bonnes bases, le créateur n’a pas droit à l’erreur. On peut réussir même si l’on n’est pas originaire du Pays Basque, mais il faut à ce moment là un atout professionnel incontestable. Le « fils de » bénéficiera d’emblée de la réputation de ses parents, mais il devra aussi faire ses preuves sans quoi … »
Marie Annick MOURGUIART, responsable de l’agence PRO du Crédit Agricole de Bayonne, nous fait part de son expérience : « Sur Bayonne, c’est un peu pareil, c’est en fin de compte un « petit village ». Les gens sont plus attachés à l’homme qu’à son entreprise. On a vu bien des fois des affaires florissantes, surtout dans le milieu des cafés et restaurants, être reprises par de nouvelles personnes qui n’ont pas su maintenir un « esprit maison », et qui se sont vite retrouvées en baisse d’activité parfois de façon spectaculaire.
Peio OLHAGARAY de la CCI de Bayonne n’est pas tout à fait de cet avis : « Aucune spécificité liée à la création n’existe selon moi au Pays Basque. Il faut comme partout bien étudier son projet, analyser le marché potentiel, savoir s’entourer … . Il ne faut pas qu’un créateur croit que le seul fait de s’installer au Pays Basque est un gage de réussite. La connaissance du réseau local est un plus, bien entendu. Mais un créateur « nouveau arrivant » qui propose un concept original, bien étudié peut réussir autant qu’un local. »
Charles Martinez de la Chambre des Métiers rejoint cet avis, du moins pour ce qui est de la réussite à long terme : « Le pays basque intérieur évolue dans des mentalités « rurales ». Les chefs d’entreprises sont jugés sur leurs compétences, et leur « côte » professionnelle est vite propagée par le bouche à oreille. Autant dire qu’il faut partir d’entrée sur de bonnes bases, le créateur n’a pas droit à l’erreur. On peut réussir même si l’on n’est pas originaire du Pays Basque, mais il faut à ce moment là un atout professionnel incontestable. Le « fils de » bénéficiera d’emblée de la réputation de ses parents, mais il devra aussi faire ses preuves sans quoi … »
Marie Annick MOURGUIART, responsable de l’agence PRO du Crédit Agricole de Bayonne, nous fait part de son expérience : « Sur Bayonne, c’est un peu pareil, c’est en fin de compte un « petit village ». Les gens sont plus attachés à l’homme qu’à son entreprise. On a vu bien des fois des affaires florissantes, surtout dans le milieu des cafés et restaurants, être reprises par de nouvelles personnes qui n’ont pas su maintenir un « esprit maison », et qui se sont vite retrouvées en baisse d’activité parfois de façon spectaculaire.
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