La trilogie « Développement Durable » se finit aujourd’hui avec le volet SOCIAL. The last but not the least...
Aujourd’hui, l’aspect social dans une entreprise se limite le plus souvent aux spécifications du code du travail mais il faut savoir qu’une autre tendance émerge et se rend de plus en plus visible : il ne s’agit plus d’être simplement « en règle » mais d’être « socialement responsable ».
Les PME sont concernées au même titre que les grandes entreprises : il s’agit d’intégrer volontairement des préoccupations sociales et environnementales dans la gestion quotidienne de son entreprise.
Etre socialement responsable se divise en deux grands domaines : la responsabilité sociale en interne et la responsabilité sociale en externe.
> En interne, les premières démarches à mettre en place concernent la gestion du personnel de l’entreprise afin :
- d’assurer la sécurité et le bien être des salariés
- de permettre leur formation et donc leur montée en compétence
- d’anticiper les changements tels que les départs et les arrivées, participer à la formation des jeunes par l’apprentissage...
- de gérer les emplois du temps en tenant compte des contraintes externes des salariés
- d'associer les salariés aux résultats de l’entreprise (participation aux résultats, Plan d’Épargne Entreprise PEE, etc)
- d’anticiper le décès du dirigeant pour préserver la continuité de l’entreprise.
- etc
Les bénéfices de telles mesures peuvent être importants pour l’entreprise car bien souvent, être compétitif passe aussi, voire d’abord, par la compétence et la motivation du personnel.
> En externe, faire preuve de responsabilité sociale consiste à ancrer son entreprise dans la vie sociale de son quartier, de sa ville, de son pays...
Participer au développement local en renforçant l’emploi local et l’insertion par l’embauche, s’impliquer dans des projets locaux, développer ses achats de proximité sont autant de pistes qui permettent de contribuer au développement économique et social de son environnement direct.
mardi 29 mai 2007
Socialement responsable !
Cotisations sociales
jeudi 24 mai 2007
2ème volet du Développement Durable : la performance économique
Lors de la création de votre entreprise, ces efforts d’innovation et d’adaptation au marché sont évidents et vont de paire avec le fait même de créer ou de reprendre une entreprise.
Cette vigilance doit être maintenue tout au long de la vie de votre entreprise même lorsque votre affaire tourne, que le futur semble assuré et que la nécessité d’investir pour innover ne vous paraît donc pas une priorité. Il est important d’innover en continu car le jour où votre activité s’essoufflera et que les problèmes commenceront à apparaître, il ne sera souvent plus possible pour vous d’engager une démarche de recherche et donc de remonter la barre. C’est par l’anticipation que votre entreprise se développera de manière réellement pérenne…
Engager une démarche régulière d’innovation demande une organisation et un état d’esprit particuliers. Les Chambres des Métiers vous proposent des formations adaptées pour mettre en place des démarches de progrès via le dispositif CAPEA (Cycle d’Amélioration de la Performance de l’Entreprise Artisanale).
Une première phase vous permettra de réaliser un diagnostic de votre entreprise et de vous informer sur les dispositifs techniques et financiers à votre disposition. Trois autres sessions vous feront entrer dans le vif du sujet : management, conduite de projet, communication auprès de ses clients, livrer un produit ou un service conforme, maîtriser les ressources, innover, analyser son marché, etc.
lundi 21 mai 2007
Environnement et PME/PMI
Des obligations réglementaires :
Que votre entreprise qu’elle soit classée ou pas, vous êtes souvent soumis à des obligations concernant les postes sensibles tels que la maîtrise de la consommation d’eau, le traitement des eaux usées, le stockage des produits dangereux, la maîtrise des dépenses énergétiques, les nuisances sonores, la pollution des sols, la gestion des déchets, etc.
Le plus souvent la Chambre des Métiers de votre département peut réaliser un diagnostic de votre entreprise et vous apportera des conseils sur les plans techniques et économiques.
Le respect de la réglementation sera de plus en plus un préalable à la vente. Sachez par exemple qu’aujourd’hui il est recommandé de demander au vendeur un justificatif de l’état réel de son sol notamment dans le cas d’une activité polluante. Les conséquences d’une pollution de sols peuvent être importantes (autour de 850 €/m3 de sol excavé), il faut donc décider attentivement de ce qu’il convient de faire si vous achetez un terrain au sol pollué.
Des innovations environnementales : un « + » pour votre entreprise !
Energies renouvelables, solvants et matériaux écologiques, récupération d’eau, machines économes et écologiques, éco-conception des bâtiments… Les possibilités sont multiples. Par ce genre de démarche vous réduisez vos charges, vous vous différencier par rapport à votre concurrence et vous accédez à un nouveau marché sensible aux thématiques d’un développement durable. Vous pouvez également espérer construire de nouvelles marges notamment en répercutant le coût de vos actions sur vos prestations.
Savoir communiquer sur votre engagement environnemental sera également l’un de vos défis dans la conquête de nouveaux marchés. Des opérations nationales existent, adhérer à l’une ou l’autre de ces démarches vous permettra d’avoir une bien meilleure visibilité pour votre clientèle. Quelques exemples d‘opérations : Reflexnature pour les photographes, Imprim’Vert (Imprimeries), Couleur Nature (Peintres), Pressings Propres, Le Défi pour l’Environnement (garagistes), etc.
Le service Environnement de votre Chambre des Métiers est là pour vous renseigner et vous apporter des conseils techniques et économiques sur vos projets environnementaux. Vous trouverez aussi des informations de qualité pour chaque corps de métier sur le site du CNIDEP (Centre National d’Innovation pour le Développement Durable et l’Environnement dans les Petites Entreprises): http://www.cnidep.com : à consulter absolument !
mercredi 16 mai 2007
Le développement durable... les entrepreneurs sont concernés !
Développement Durable ? Une orientation qui pourra faire la différence lors de la création ou la reprise/transmission de votre entreprise.
Concrètement ?
Il est important de prendre conscience de vos obligations réglementaires et de la valeur ajoutée que vous pouvez apporter à votre entreprise par la mise en place d’innovations dans les domaines économique, social et … environnemental !
mardi 15 mai 2007
Créer sous le signe du développement durable … avec LAURE
lundi 14 mai 2007
Entreprise individuelle ou société (suite)
En regard, il semble intéressant d'en énumérer au titre de la société.
Tout d'abord, rappelons nous que la forme de la société n'est pas unique. Au regard de la responsabilité du professionnel (l'engagement de son patrimoine personnel garantissant les engagements sociaux), il est classique de distinguer les sociétés de capitaux des sociétés de personnes.
Dans les premières, la responsabilité est limitée au montant des apports réalisés par l'associé (sauf garanties complémentaires données à titre personnel). Dans les secondes, la responsabilité est étendue aux biens personnels.
Cette notion de responsabilité donne un avantage aux sociétés de capitaux, qui contrairement aux entreprises individuelles ou sociétés de personnes, limitent l'engagement patrimonial au nominal détenu (le montant des parts sociales ou actions souscrites).
Maintenant, faut-il faire de cet aspect un élément vital surtout si l'on croit en son entreprise ?
Si un entrepreneur individuel déclare la totalité du bénéfice professionnel fiscal (indépendamment de la préhension qu'il a pu ou n'a pu en faire), un associé d'une société de capitaux ne fiscalise à titre personnel que le montant des revenus effectivement encaissés ou mis à sa disposition par la société. Ces revenus comprennent ceux du travail proprement dit (salaires ou rémunérations) et ceux de l'investisseur (intérêts aux parts ou dividendes, voire intérêts rémunérant les avances en compte courant).
Et donc un associé d'une société de personnes (à l'inverse) se retrouve à déclarer la quote-part des bénéfices sociaux lui revenant pour son imposition (même s'il n'en a pas réalisé la perception). Trouveriez vous un avantage à la société de capitaux ?
Les textes ayant évolué dans le temps, il est exact de constater qu'une société de capitaux est facile à créer, et quasiment sans coût financier significatif. Sur ce plan, peu ou pas d'écart entre situation individuelle, société de personnes ou de capitaux.
jeudi 10 mai 2007
Les pièges des premiers mois : la trésorerie
Votre activité est enfin sur les rails, les affaires tournent plutôt bien, et même peut-être mieux que prévu ! C’est un très bon indicateur de réussite de départ, votre étude de marché a été certainement efficace et bien ciblée.
Restez quand même prudent et raisonnable sur les utilisations personnelles (prélèvements privés) que cette euphorie de départ peut susciter. Trésorerie n’est pas synonyme de résultat (ne perdez pas de vue votre prévisionnel). N’oubliez pas que les €uros que vous encaissez sont du chiffre d’affaires TTC, la partie TVA sera bientôt à reverser. Jeune entreprise, vous bénéficiez peut-être d’une exonération de charges sociales : malheureusement ça ne dure pas, et l’appel de cotisations de deuxième année peut faire mal s’il a été reléguer au rang des « on verra bien ! ». Même chose pour les différentes taxes (professionnelles, apprentissage, …) et cotisations de votre branche d’activité. Enfin toute activité demande la constitution d’un fond de roulement adapté : il doit vous permettre de financer les charges nécessaires à l’acte de production (ou du service) en attendant le paiement de vos clients. Profitez de cette trésorerie pour asseoir cette réserve nécessaire, et faire face aux périodes plus difficiles. Sachez d'ailleurs que le PCE, Prêt à la création d'Entreprise octroyé par OSEO à comme vocation principale le financement de ce fond de roulement.
Votre conseiller Pyrénées Gascogne connaît bien ces notions, nos solutions flux sont adaptées à vos besoins, n’hésitez pas à le solliciter.
Ensuite seulement vous pourrez craquer sur ce super coupé V6 rouge feu qui hante vos nuits depuis fort longtemps … avec un financement adapté bien-sûr !
vendredi 4 mai 2007
Le prêt Pyrénées Gascogne Création .... c'est parti !
Solange : En gros, François, quel est ce nouveau dispositif ?
François : C'est un bouquet de crédits qui viendront en appui du PCE (crédit moyen terme octroyé par OSEO lors d'une création ou d'une reprise), pour augmenter les possibilités de financement et répondre ainsi aux besoins réels de tout créateur. Pyrénées Gascogne innove, notamment avec le prêt Pyrénées Gascogne Création à 3 % !! Sans frais de dossier ! Nous avons décidé d'ouvrir une enveloppe en capital de 15 000 000 €uros pour 600 dossiers, ce n'est donc pas juste un effet d'annonce !
Solange : Des prêts adaptés, c'est bien, mais ne pensez-vous pas que les créateurs et les repreneurs aient besoin d'autre chose que des crédits ?
Virginie : Bien entendu ! Il faut savoir que seulement 1/3 des créateurs a besoin d'un financement pour s'installer, mais une entreprise ne peut fonctionner sans compte professionnel, sans services adpatés à la phase d'amorçage. Nous avons donc élargi notre offre à un compte service sur mesure proposant entre autres la banque en ligne, la sécurisation des moyens de paiement, mais aussi des offres "bienvenue" pour tout l'équipement monétique ...
Pour en savoir plus, rendez-vous sur nos pages création en cliquant ici et dans toutes nos agences.