mercredi 30 avril 2008

Faut-il être « Basque » pour entreprendre au Pays Basque ?

Sans se lancer dans un discours de comptoir sur le « c’est quoi au fond être basque aujourd’hui ? », le poids de la culture dans ce coin de France pourrait laisser penser que être originaire du pays peut constituer un « avantage concurrentiel » en terme de réussite sur une création ou une reprise.

Peio OLHAGARAY de la CCI de Bayonne n’est pas tout à fait de cet avis : « Aucune spécificité liée à la création n’existe selon moi au Pays Basque. Il faut comme partout bien étudier son projet, analyser le marché potentiel, savoir s’entourer … . Il ne faut pas qu’un créateur croit que le seul fait de s’installer au Pays Basque est un gage de réussite. La connaissance du réseau local est un plus, bien entendu. Mais un créateur « nouveau arrivant » qui propose un concept original, bien étudié peut réussir autant qu’un local. »

Charles Martinez de la Chambre des Métiers rejoint cet avis, du moins pour ce qui est de la réussite à long terme : « Le pays basque intérieur évolue dans des mentalités « rurales ». Les chefs d’entreprises sont jugés sur leurs compétences, et leur « côte » professionnelle est vite propagée par le bouche à oreille. Autant dire qu’il faut partir d’entrée sur de bonnes bases, le créateur n’a pas droit à l’erreur. On peut réussir même si l’on n’est pas originaire du Pays Basque, mais il faut à ce moment là un atout professionnel incontestable. Le « fils de » bénéficiera d’emblée de la réputation de ses parents, mais il devra aussi faire ses preuves sans quoi … »

Marie Annick MOURGUIART, responsable de l’agence PRO du Crédit Agricole de Bayonne, nous fait part de son expérience : « Sur Bayonne, c’est un peu pareil, c’est en fin de compte un « petit village ». Les gens sont plus attachés à l’homme qu’à son entreprise. On a vu bien des fois des affaires florissantes, surtout dans le milieu des cafés et restaurants, être reprises par de nouvelles personnes qui n’ont pas su maintenir un « esprit maison », et qui se sont vite retrouvées en baisse d’activité parfois de façon spectaculaire.

lundi 28 avril 2008

La Plateforme d'initiative économique BULTZA : Un tremplin pour les Créateurs et Repreneurs en Pays Basque

Charles MARTINEZ est responsable transmission à la Chambre des Métiers des Pyrénées Atlantques, antenne de Bayonne. Il dirige également la plateforme BULTZA, véritable outil opérationnel de lancement de projets de création et de reprise. Il nous explique aujourd'hui l'histoire de BULTZA, et surtout son fonctionnement :



Marie Annick MOURGUIART, Responsable de l'Espace Pro du Crédit Agricole de Bayonne et Charles Martinez, Directeur de Bultza.

"Bultza est la première plateforme de son genre qui a vu le jour en Aquitaine. Elle était dédiée au départ à l’accompagnement des créateurs et repreneurs du Pays Basque intérieur. La motivation initiale des concepteurs de la plateforme était un appui économique aux entreprises. Il y a une dizaine d’années, les résultats des entreprises étaient catastrophiques, les investissements vieillissants, la démographie en décroissance … les suivis de ces entreprises entrepris par la chambre des métiers et la chambre de commerce étaient lourds. Nous avons regardé ce qui se pratiquait ailleurs, nous avons alors repris le concept des plateformes d’initiative économique en l’adaptant à nos besoins. Le démarrage a eu lieu en juillet 1998, mais il a fallu plus d’un an pour être opérationnel. Le premier comité s’est tenu en décembre 1999 : être le premier n’est jamais facile !

L’objectif de départ était jugé ambitieux, il était question d’appuyer 15 projets par an. Aujourd’hui nous en accompagnons 45 uniquement sur le périmètre du Pays Basque intérieur.

En janvier 2008, la plateforme Bultza à ouvert son activité à la « côte Basque » en créant un comité spécifique. Elle est dédiée seulement à l’accompagnement des reprises avec départ en retraite du cédant et à la création d’activités de production et de services à la production. L’idée est d’entrer dans une dynamique de « conserver et consolider l’existant » et d’intervenir en création sur les secteurs où il y a peu de projets.

Jusqu’à présent, le lauréat type accompagné par Bultza (pays basque intérieur) est une création, dans l’activité du bâtiment (40 % des dossiers), avec 2 personnes actives. L’artisanat regroupe 80 % des dossiers, le commerce 20 %.

Les dossiers sont montés par les 2 chambres consulaires (Chambre de commerce et chambre des métiers), les associations locales de développement que sont l’ODACE (Mauléon), INDAR (Saint Palais) et ALDATU (Hasparren), ils assurent ensuite le suivi de l’entreprise. Le comité d’attribution de l’intérieur regroupe en plus des 2 consulaires, quatre banques (Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, Caisse d’épargne et Banque populaire, F.B.F) un expert comptable ainsi que 3 chefs d’entreprises (1 PME, 1 artisan et 1 commerçant) et HERRIKOA.

Tous les projets sont notés par le comité sur des critères économiques, financiers, de compétences et environnementaux. Le comité décide ensuite de financer via un prêt d’honneur à taux zéro les projets jugés fiables. Le créateur poursuivra ensuite avec son partenaire bancaire la mise en place du financement, à l’aide de Prêt à la Création d’Entreprise (PCE) ou/et de Prêts complémentaires.

En 2007, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a, à lui seul, financé 3 dossiers sur 4 acceptés par le comité. La densité de son réseau est un critère important de choix, le bouche à oreille des créateurs a aussi un fort impact."

mercredi 23 avril 2008

La CCI de Bayonne : Carrefour des activités Economiques du Pays Basque


C'est M. Peio OLHAGARAY qui nous accueille aujourd'hui pour notre premier Rendez-vous "Création Reprise"au Pays Basque. Il est le Directeur du Développement Economique de la CCI. Avant de nous faire partager son approche de la création et de la reprise d'entreprises, il nous présente brièvement la raison d'être aujourd'hui d'une CCI, et plus particulièrement de celle de Bayonne :


" La Chambre de Commerce et d'Industrie de Bayonne a trois missions principales :
~~ L’appui au développement des entreprises et des territoires
~~La gestion d’équipements : ports (Bayonne, Saint Jean Luz, Lahonde), zones d’activité, pépinières d’entreprises, hôtels …
~~ La formation professionnelle initiale et continue : les CCI sont le 2ème opérateur français de formation après l’éducation nationale. La CCI de Bayonne gère 2 écoles : l’EGC (Ecole de Gestion et de Commerce) et l’ESTIA (Ecole d’Ingénieurs à Bidart)

L’appui aux entreprises se décline en 3 axes principaux : la création (25 %), le développement (65 %) et la transmission (10 %)".


Quels sont les outils concrets actuellement en place pour appuyer les créations d'entreprises ?

" Nous avons créé un centre d’appel pour la création. Ce centre oriente les projets selon Trois catégories A – B – C selon le degré de maturité du projet, ce qui nous permet une réponse et un conseil adapté dans le temps. Ce centre reçoit l’appel de 2500 personnes par an.

Nous offrons une réelle prise en charge, le porteur de projet part de chez nous avec une véritable « feuille de route ». Des ½ journées de formations sont aussi organisées pour approfondir un thème ou un autre. 450 à 500 RDV par an sont pris par nos équipes pour la qualification du projet et sa conduite.

Nous avons également mis sur pied des pépinières d’accueil pour ces créateurs : Bidart, Saint Palais, Mauléon, Hasparren et bientôt une nouvelle sur Bayonne autour du thème des sports de Glisse.

Notre projet actuel est la mise en place d’un guichet unique, avec un renforcement important de l’outil INTERNET dans l’accompagnement concret des créateurs … cet outil verra le jour dans le courant de l’année 2008, nous aurons l’occasion d’en reparler …

vendredi 18 avril 2008

A la conquête du Pays Basque

Le Pays Basque, extrême sud ouest de la France, est l’une des régions françaises qui a sans doute le plus évolué ces dernières années. Coloration culturelle forte, attraits touristiques incontestables, dynamique économique affichée, douceur de vivre, démographie galopante, le Pays Basque français, hémisphère gauche du département des Pyrénées Atlantiques attirent chaque année bon nombre de candidats à la création ou à la reprise d’entreprises. Plus de 10000 entreprises sont aujourd’hui recensées dans le périmètre Basque, dont 3 000 dans le secteur de l’industrie et des services industriels. Mais que cachent réellement ces clichés ? Est-il plus facile qu’ailleurs de s’installer aujourd’hui à Bayonne ou à Biarritz, ou même à Saint Palais ? Le Pays Basque lui-même ne doit-il pas concilier et rapprocher différentes réalités économiques de ses composantes territoriales ?

C’est ce que je vous propose de découvrir ensemble ces prochaines semaines sur le BLOG. Nous partirons ensemble à la rencontre de décideurs locaux, de représentants de la chambre de commerce, de la chambre des métiers, mais aussi bien-sûr de créateurs et repreneurs qui ont tenté leur chance sur ce territoire.


Alors rendez-vous ces tous prochains jours et ... Ongi ettori euskal herrian !

lundi 14 avril 2008

Nouveaux Elus : Pensez à votre assurance Responsabilité Civile


La nouvelle équipe municipale est au turbin, les réunions s’enchaînent, les commissions sont en place et déjà les élus s’activent, soucieux de montrer à leur administrés leur motivation et de respecter leurs engagements.
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De gauche à droite :
Thierry LAFFARGUE (Responsable développement Asurances Pro au Crédit Agricole) et
M. Philippe LABORDE, maire de Morlanne (64)

Comme dans une création d’entreprise, le démarrage d’une équipe municipale, comme toute collectivité publique (communauté de communes, associations, maison de retraite …) impose de se poser d’entrée les bonnes questions, et notamment celle de l’assurance des membres du conseil municipal. En effet, les risques inhérents aux activités des élus et à leur responsabilité ne sont pas neutres : accidents corporels, responsabilité personnelle sur décisions prises, manquement aux obligations légales ... Et ce n’est pas parce que l’on se trouve dans une petite commune que l’on est moins exposé : c’est justement dans les plus petits villages que le maire ou l’un de ses conseillers se retroussent bien souvent les manches pour aller dégager la rue du village, encombrée par une branche après une tempête !

SMACL Assurances (Assureur Français N°1 des collectivités Publiques) et le Crédit Agricole propose une couverture de l’ensemble de ces risques sous la forme du contrat ALEASSUR : contrat personnel sans franchise comprenant une garantie assistance à la personne IMA dans le monde entier. Les tarifs aussi sont adaptés : moins de 120 € / an suffisent à couvrir l’ensemble des élus d’une commune de moins de 500 habitants.


Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le service PRO du crédit Agricole, en composant le 05-59-12-76-76.

jeudi 10 avril 2008

Le bonheur de Travailler ensemble

Que les lecteurs assidus du Blog m'excusent, j'ai tendance en ce moment de vous "balader" d'un sujet à l'autre de façon un peu cavalière ... semaine du développement durable oblige ... Mais je tiens à vous faire partager un autre témoignage recueilli lors de la journée Transmission du Patrimoine de l'ADASEA 64, qui a été pour moi un grand moment de bonheur.
Jean Louis LAFFITAU est co-gérant du GAEC La Clé des Champs à Casteïde Candau. Voici un bout de son histoire.

« J’ai repris il y a plusieurs années l’exploitation de mon père, je suis marié et père de 2 enfants, dont un garçon. Mon épouse travaille à l’extérieur. J’ai très tôt ressenti le besoin d’intégrer une autre personne sur l’exploitation. J’ai alors pris un apprenti, une semaine à l’école, une semaine sur l’exploitation. Un lien fort s’est progressivement établi entre nous deux, et je voyais arriver avec appréhension le moment où nos chemins allaient se séparer. J’ai alors pris la décision de lui proposer de nous associer, mais en nous laissant le temps de bâtir les conditions de réussite. Une des difficultés rencontrées a été la résistance de mon père : il craignait que cette association hypothèque les possibilités d’installation future de mon fils, alors adolescent, sur l’exploitation. Mon épouse également voyait un obstacle à un possible retour personnel sur l’exploitation, si d’aventure elle rencontrait des soucis à son travail.

Après de long moment de réflexion en famille, j’en suis arrivé à la conclusion suivante : je ne préserverai jamais autant les possibilités d’installation d’une personne de ma famille sur mon exploitation qu’en prenant la décision aujourd’hui de continuer à la développer, en allant de l’avant. Nous nous sommes donc associés. Quelques mois plus tard, c’est un couple de mon village qui est venu nous trouver pour nous rejoindre. Aujourd’hui nous formons un GAEC de 4 associés, 170 ha et un quotas de 700000 litres de Lait. Nous avons mis en place une organisation cohérente avec les envies, compétences et contraintes de chacun. Nous nous rencontrons 1 fois par semaine, tous ensemble pour évoquer les décisions du moment à prendre, les problèmes, les idées … Je me sens aujourd’hui très bien dans ce groupe, et je sais qu’il est un très bon terrain d’accueil de futurs associés.

L’agriculture ne doit pas aller à l’encontre de la société : la société évolue, les individus aspirent à plus de loisirs, plus de vie de famille … comment donner envie à nos propres enfants de reprendre notre entreprise avec des discours aussi pessimistes que ce que l’on peut parfois entendre ?

lundi 7 avril 2008

Geste n°4 : Réfléchir à un véritable Plan de Déplacement Entreprise



Recruter une personne, c’est aussi embaucher sa voiture ! L’ADEME nous le rappelle avec humour dans un excellent ouvrage (téléchargeable gratuitement à cette adresse ) que tout créateur ou repreneur, et même tout décideur économique devrait consulter.

Penser ou repenser les déplacements générés par son entreprise (ses salariés, ses clients, ses fournisseurs), c’est se placer dans une attitude « Développement Durable ». Et tout le monde a à y gagner : le chef d’entreprise en économie de charges, et en image, les salariés en confort de travail, les clients et fournisseurs en gain de temps

Alors tous au PDE !!!

vendredi 4 avril 2008

Geste N° 3 : Adoptez la Mug ' Attitude …..

Nous le savons tous aujourd'hui, un grand geste pour le développement durable est la réduction des déchets : 1800 kg !!! C'est en moyenne la "production" annuelle en déchets d'une famille de 4 personnes.

Les Mugs de l'équipe du Marché Agri Pro de CAPG

Dans l'entreprise aussi, les actes sont possibles. Le premier déchet en ligne de mire, c’est .... c'est .... le fameux gobelet café ! ou chocolat au choix. Adoptons tous la MUG ‘Attitude ! Le problème, ce sont bien sûr les machines à café automatiques. Il est temps de sensibiliser nos fournisseurs sur l’adoption de gobelets recyclables … et recyclés, ou mieux, de machines qui puissent accueillir nos fameux MUG !

Attention tout de même à ne pas consommer 3 litres d’eau pour nettoyer notre tasse.

1 gobelet plastique, c’est 3,2 g équivalent pétrole … la France déverse chaque année dans ses déchets 2 500 000 T de plastique, parmi lesquels nos fameux gobelets plastiques !

Et en plus … un MUG, c’est quand même plus stable qu’un vulgaire gobelet plastique : moins de risque de renverser son café sur le dernier dossier tout chaud à présenter à la réunion de 10 heures ! De plus, il peut exprimer pleinement la personnalité de son propriétaire !! Alors, elle est pas belle la vie ???

Attention Lionel, un café oui !!! ... mais dans un MUG !

Pour réduire nos déchets, plein de bonnes idées sur ce site incontournable.

jeudi 3 avril 2008

Geste n° 2 : installer des panneaux photovoltaïques chez les pros

Depuis quelques mois, et encore plus, depuis quelques semaines, nos clients professionnels, le plus souvent agriculteurs, nous interrogent sur la pertinence de projets de panneaux photovoltaïques. Il s’agit de produire de l’électricité qu’EDF s’engage à racheter à un prix largement supérieur à celui du marché pendant 20 ans. Ces projets présentent un intérêt substantiel en ce qui concerne les 3 piliers du développement durable. Environnement bien sûr, puisque 240 m2 de panneaux évitent l’émission de plus de 300 tonnes de CO2 sur 20 ans. Economique également, puisque la production d’électricité apporte un revenu au propriétaire des panneaux, évite l’importation de combustibles fossiles et permet de rénover un toit. Social enfin, puisque cette filière en pleine expansion crée déjà de nombreux emplois.
Si vous êtes intéressé par ce projet, il vous faudra passer par un installateur qui réalisera une étude complète (ensoleillement local, orientation du toit concerné) et prend éventuellement en charge une partie des nombreuses démarches administratives à réaliser. Soyez vigilant sur la qualité du matériel et des fournisseurs. Il faut également comptabiliser des frais annexes qui sont loin d’être négligeables : entretien des panneaux, assurance (au moins responsabilité civile et dommages des panneaux). Une fois tous ces détails pris en compte, l’intérêt pour ces projets, au-delà de l’effet de mode, me paraît parfaitement légitime. Néanmoins, n’oublions pas que c’est l’arbre qui cache la forêt : il existe une multitude de solutions moins visibles mais tout aussi efficaces pour réduire les émissions de CO2 tout en améliorant son revenu. Par exemple, un réglage fin et une utilisation optimale du tracteur permet de réduire la consommation de carburant de 20 à 30 %. Peut-être que la premier geste à faire pour le développement durable est un diagnostic énergétique de l’exploitation.

mercredi 2 avril 2008

Geste N° 1 : Eteindre les lumières en sortant de son bureau ou de son atelier

C’est le B-A BA … mais amusez-vous tout à l’heure ou demain, lorsque vous irez manger, d’éteindre en passant la lumière des bureaux où il n’y a plus personne, à commencer par le vôtre ! Je pense que vous serez surpris par le nombre de "clic". Pourquoi ce geste somme toute banal le matin lorsqu’on quitte son domicile ne l'est-il pas autant dans nos entreprises ? Mystère ! En tout cas, c’est le premier que je vous propose à partir d’aujourd’hui … et bien entendu tous les jours de l’année !

Pour aller plus loin dans l'économie d'énergie électrique, il y a bien sûr l'utilisation d'ampoules à économie d"énergie, l'extinction des appareil en veille, .... Pensons aussi à tout cela dans nos entreprises.

Je constate que mes copines Hélène et Véro ont eu la même idée que moi ... conjugons donc nos gestes "développement durable", ce ne sera que mieux : visitez son blog en cliquant ici.

Et découvrez aussi le site du jour : Quotidien Durable

mardi 1 avril 2008

Semaine du développement durable : en création, autant partir sur de bonnes bases !

Et c'est parti pour une semaine où chacun de nous, dans nos maisons, notre ateliers, nos bureaux, peut passer à l'action, faire ce petit truc en plus (ou en moins) pour faire un pas vers la démarche "développement durable".

On l’oublie Trop souvent, le Développement Durable ne se résume pas aux actions entreprises pour la protection de l’environnement, même si ce « pilier » du développement durable est à n’en pas douter celui qui demande le plus d’effort de la part de nous Tous.

Les 2 autres Piliers sont l’Economique : pas de développement durable sans entreprises … qui durent ... Cela paraît d’une évidence enfantine, et pourtant, préserver la performance de son entreprise, sa compétitivité, innover pour préparer demain, être constamment en veille sur son territoire fait partie des attitudes durables au niveau des entreprises, des plus grandes jusqu’aux plus petites.

Le 3ème pilier, le Social : Pas de développement durable sans entreprises soucieuses de préserver les hommes et les femmes qui la composent et/ou l'entourent. Nous le savons, les entreprises sont de puissantes actrices du maintien du tissu social : les entreprises, et surtout les plus petites, ancrent les hommes sur le territoire de manière harmonieuse. Elles contribuent au maintien des familles dans les villages, et donc de l’école, des commerces, des associations … bref de la vie ! A l’intérieur de l’entreprise également, l’homme, la femme ne sont pas seulement d’habiles petites main ou des têtes bien faites (bien pleines ?) … ils sont aussi le savoir-faire, la compétence, la relation client, l’histoire même de l’entreprise, ce qu’il est aujourd’hui commun d’appeler « capital immatériel », à préserver tout autant que le capital matériel.

Durant cette semaine, je vous propose de plus nous attarder ensemble sur le Pilier Environnemental, sous la forme de « 1 geste par jour dans nos entreprises pour préserver notre environnement ».

A suivre donc demain ...