vendredi 30 mars 2007

Un parachute sinon rien !



Voler de ses propres ailes … mais quand lesdites ailes ne nous donnent pas entièrement confiance, faut-il renoncer pour autant ? Toute entreprise aura sa part d’inconnu, de risques et de surprises plus ou moins agréables. Si vous souhaitez réduire l'aléatoire, des « parachutes » existent, certains vont réduire votre liberté de futur entrepreneur, mais vous prémunir aussi des désagréments d’une aventure qui tourne mal :
Si vous êtes salarié, pensez d’abord à demander à votre employeur un congé création d’entreprise (ou mise en disponibilité pour les fonctionnaires de l’état). D’une durée de 1 an renouvelable, il vous offre la possibilité de réintégrer votre ancienne entreprise dans un emploi similaire si votre projet ne vous donne pas pleine satisfaction. Si vous avez la chance de travailler dans une société qui pratique l’essaimage, sachez que c’est un puissant levier de la création d’entreprise, et que les taux de réussite dépassent ceux de la création plus « classique ». Vous bénéficierez pendant la phase de création d’un accompagnement, de soutien logistique, de formation, voire même d’appuis financiers. Dans le cas où votre frein principal à la création est la « paperasserie » dans laquelle vous avez peur de perdre et votre énergie, et votre temps, pensez au portage salarial. A mi-chemin entre le statut de salarié et celui d’entrepreneur, vous confiez à une entreprise prestataire de service la partie administrative de votre entreprise. Votre temps est en conséquence presquerecherche de clients et à la réalisation de votre entièrement consacré à la activité. Vous bénéficiez par ailleurs d’un statut de salarié (avec les avantages liés de l’assurance chômage). Choisir la bonne voie dans la création, c'est donner à votre projet tout son sens ... Pyrénées Gascogne saura vous guider sur ce chemin.

Et n’oubliez pas : un bon parachute, lorsque les courants sont porteurs, aide aussi à s’élever …

jeudi 8 mars 2007

Réinventer le fil à couper le beurre ... ou presque !



Ca y est, l’idée géniale, vous l’avez eue ce matin au saut du lit ! Il faut dire que la conversation de fin de soirée hier soir au café d’en face avec les copains a révélé en vous ce que vous sentiez poindre depuis quelques temps … Ne vous emballez pas trop vite !! Certes il n’y a pas votre pareil pour dégoter les meilleurs plans d’eau pour la pratique de la voile, mais êtes vous sûr qu’une passion, aussi poussée soit-elle, soit le support idéal pour créer votre prochaine activité ? Pour développer sa propre entreprise, mieux vaut effectivement affectionner le domaine dans lequel on s’investit. Mais ce n’est pas suffisant. Les contraintes de gestion au quotidien de votre future entreprise pourraient même mettre à mal votre passion.

D’autre part, cette idée géniale, d’autres l’on peut-être déjà eue avant vous (après tout, vous n’avez pas le monopole de l’ingéniosité !). Un rapide tour sur le net, quelques coups de fil à des associations, à la chambre de commerce ou des métiers vous donneront une première tendance.

Personne ne semble avoir pensé à ça !! Bizarre quand même ! Y-a-t-il vraiment un marché pour ce genre d’activité ? Est-ce rentable ? Des associations proposent peut-être le même type de prestations … à un tarif défiant toute concurrence (voire gratis).

En tout cas, cette activité nouvelle que vous vous apprêtez à développer sera de toutes façons différente des activités concurrentes : n’hésitez pas à travailler sur votre valeur ajoutée : VOUS, votre personnalité, votre histoire, votre environnement, vos valeurs. Ce sont des atouts (ou des facteurs limitants) de poids, moins évaluables qu’un marché peut-être, mais qui ont aussi leur importance (inutile par exemple de vous lancer dans un club de voile … si vous ne supportez pas les imprévus et les jérémiades de touristes qui n’aiment pas la couleur de leur bateau) !

lundi 5 mars 2007

Jeu-test : Etes-vous fait pour devenir chef d'entreprise ?

Mon projet est d’ouvrir mon propre commerce ; par quoi dois-je commencer ?
Rechercher un local ?*
Rechercher un financement ?
Définir mon projet et faire une étude de marché ?

Mon interlocuteur privilégié :
Mon conjoint, ma famille, mes amis ?
Ma banque ?
Organisme consulaire : CCI , Chambre des métiers , Chambre de l’agriculture ?
La diseuse de bonne aventure ?

Où puis-je trouver un financement ?
Auprès de mon conseiller financier ?
En sollicitant mes amis ? ma grand-mère ?
Instances spécialisées : PFIL, capital risque…..

Désir de devenir agriculteur(exploitant agricole) :
J’achète vaches et moutons et pars m’installer dans la Larzac ?
Je regarde les petites annonces et consulte les ventes de ferme ?
Je contacte la chambre d’agriculture ?

Être patron c’est quoi ?
Donner des ordres et relever les compteurs ?
Assumer les responsabilités et travailler dur pour faire évoluer son entreprise ?
Un peu aujourd’hui et beaucoup demain ...
Ne pas remettre au lendemain ce qui peut être fait maintenant ?

Rapport avec ses employés ?
Je profite d’eux un maximum : je suis le maître et c’est moi qui commande !
Je fais preuve de paternalisme.
J’établis une relation de confiance avec eux.

Tenue de la caisse ?
C’est à moi, je me sers quand je veux !
Je suis ma trésorerie sur un tableau de bord
.
Je prélève lorsque le solde dépasse 5000 €.

Je souhaite diversifier mon activité :
Qu’à cela ne tienne, je suis mon intuition et je me lance.
Il existe des règles à respecter : déspécialisation partielle, totale...
J’ai un bail commercial, je peux faire ce que je veux !


La création d'entreprise : une aventure humaine avant tout


Les mots ne manquent pas : s’installer … se mettre à son compte … créer son entreprise … se lancer … Et avec cela le vague sentiment que l’on se jette dans le vide, sans filet, ou presque. Pourtant chaque année, ce ne sont pas moins de 233 000 entreprises qui naissent dans le domaine de l’artisanat, du commerce, de l’industrie et des services, sans parler des reprises et quelques 15 000 installations dans le domaine agricole. A chaque fois des parcours différents, ponctués par d’innombrables rendez-vous avec une foultitude de conseillers, experts, spécialistes. Les formations ne manquent pas, les salons, les forum … il y en a pour tous les goûts et tous les besoins. Mais au final, le créateur est seul face à sa décision, il doit « sentir » son projet, savoir que c’est le moment et qu’il est prêt. En ce sens, les étapes de la création, outre l’aspect technique et informatif qu’elles recouvrent, permettent au futur chef d’entreprise de « mettre en mots » son projet, le verbaliser et en fin de compte, mieux en dessiner les contours et se l’approprier. Cette dimension humaine, souvent sous estimée est pourtant fondamentale pour la suite. Exprimer son projet, c’est découvrir soi-même ses propres motivations, ses aspirations et gagner en confiance personnelle. Les conseillers doivent être vigilants à cette dimension, respecter les motivations profondes de leur clients en les aidant à les faire émerger, à créer et agrandir cet espace d’exploration, et surtout à ne pas transposer leur propre vision de la création.