vendredi 31 octobre 2008

Les Jeunes et la Création d’Entreprise

Jean Claude VOLOT, Président du Conseil de l’APCE (Agence Pour la Création d'Entreprise) était Jeudi 14 octobre dernier à l'Ecole Supérieure de Commerce de Pau, devant un parterre d'étudiants et de professionnels de l'entreprise. Carte de visite à l'appui (il a lui même repris, créé et fusionné 24 entreprises), il est venu bousculer les idées reçues sur la création, et remettre en question la destinée de ces étudiants promis à de brillantes carrières ... de salariés :

Avant toute chose, M. VOLOT a rappelé les rôles et missions de l'APCE :

Ø Un site d’état : le plus important site INTERNET dédié à la Création Reprise
Ø Un site relai pour les actions gouvernementales (cf Statut de l’auto-entrepreneur)
Ø Un Observatoire des pratiques entrepreneuriales (OPPE)
Ø Les maisons de la création d’entreprise avec des réseaux d’accompagnement au local
Ø Des statistiques (en collaboration avec l’INSEE)
Ø La connaissance de la législation
Ø Du Benchmarking : voir ce qui se fait ailleurs
Ø De l’aide au financement, guide sur les différents réseaux d’accompagnement
Ø De l’e-learning en Projet pour permettre aux banquiers de mieux parler avec les créateurs et vice versa

La France est plutôt bien dotée en dispositifs et financement de soutien aux projets. Réseaux denses et efficaces : chambres de commerce, des métiers, experts comptables …

Selon Jean Claude VOPLOT, les freins à la création d'entreprise sont aujourd’hui de 2 types :

Ø le financement : trouver les fonds nécessaires et surtout, « ramasser un maximum, ne pas se limiter au plan de financement afin d'être immédiatement à l’aise pour faire face à une opportunité de développement. Solliciter tout le monde : les banques, la famille, les business angels, les réseaux, les assujetti ISF (défiscalisation possible en investissant dans une PME) présenter son projet à des concours …
Ø La peur de l’échec ... LE mal français ! Le système éducatif en France ne fonctionne que par l’échec, cette peur se propage ensuite sur la vie professionnelle. Si on rate la première fois, c’est pas grave … on recommence : le taux de succès d’une « première » entreprise est de 66 %, il monte à 80 % pour les « 2éme tentatives ... »

Aquitaine et Midi Pyrénées sont 2 régions très représentatives de la moyenne nationale dans la création reprise. Quand la France enregistre 200 créations pour 10000 habitants, aquitaine en est à 234.

Le % des créateurs de moins de 30 ans est en France de 21 %. Il est de 22 % en Aquitaine, dont 8 % seulement sont issus de l’enseignement supérieur ou secondaire. Le piège des grandes écoldes, c’est qu’elles donnent le sentiment et même le conseil de devoir se tester sur le salariat avant de créer ... Résultat, l’entreprise bouffe le jeune, lui donne le sentiment d’être la seule à pouvoir exploiter ses capacités et le rémunérer en conséquence, l’englue dans le système et finalement lui ôte l’envie de créer !

La suite la semaine prochaine sur le BLOG ....

vendredi 24 octobre 2008

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'engage aux côtés de la Chambre des Métiers 65

On ne le sait que trop, le dire c’est bien, l’écrire c’est encore mieux : rien de tel qu’une convention pour donner l’occasion à Pyrénées Gascogne et à la Chambre de Commerce des Hautes Pyrénées de s’engager autour des apports mutuels que l’un et l’autre peuvent envisager pour accompagner de concert les futurs artisans du département 65. Pendant plusieurs mois, les protagonistes se sont rencontrés, se sont découverts et se sont rapidement rendus compte qu’un partenariat allait donner plus de poids à leurs actions en faveur du développement économique du département. C’est ainsi que la Convention a été signée Vendredi 14 octobre dans le cadre du Salon Pyréne Expo, par M. Jean Louis SEPET, président de la Chambre des Métier et M. Jean Louis CAZAUBON, vice-président du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Elle organise les échanges entre les deux parties, avec par exemple la participation de Pyrénées Gascogne à l’animation des Stages de Préparation à l’Installation, l’organisation commune de distinctions pour les jeunes entreprenants et leur maître de stage : Trophée des Jeunes apprentis, Trophée du développement durable.

Cette convention engage encore une fois Pyrénées Gascogne dans un partenariat fort à un moment clé de la vie des futurs artisans. Les valeurs du mutualisme en sont bien entendu son ciment, et nous lui souhaitons tous longue vie et pleine réussite.

mardi 21 octobre 2008

Bravo à BRIGITTE

C'est donc "Brigitte" qui aura très prochainement le plaisir de recevoir quelques cadeaux gracieusement offerts par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, pour son mérite à avoir découvert ce qui se cachait derrière l'idéogramme de mon dernier article :

Il s'agit, comme elle l'a bien expliqué, de l'association de 2 idéogrammes : Le premier "Wei" à lui seul signifie "danger". Le second "ji" symbolise l'"opportunité" ; l'ensemble formant dans la langue chinoise le mot "Crise", et met bien en avant les aspects positif ET négatif de ce terme, du moins dans l'approche qu'en font les chinois. "Wei Ji" pourrait en quelque sorte se traduire aussi par "Chance Suspendue". Ne pas saisir l'opportunité d'une crise, c'est en quelque sorte laisser passer sa chance qui, même si elle est cachée, reste à portée de main ... Pour cela il conviendra d'appréhender ce que l'on voit, ce que l'on sait (le plein) , mais aussi ce que nous ne voyons pas (le vide) (1).

Plein de substance à méditer en ces temps perturbés...

Pour ma part, je vois surtout dans les opportunités induites par cette crise, l'occasion pour la société et ses citoyens, qui ont touché du doigt les dérives et dangers d'un système trop permissif, mais qu'ils ont eux-même fabriqué, de repenser une organisation mieux adaptée à la sécurité dont tout le monde aspire soudain, et derrière cela à une certaine "moralité" des échanges financiers à travers le monde.
Et vous ?
ps : Merci A Brigitte de me contacter au 05-59-12-76-99 pour récupérer son (ses ???) cadeau(x).

(1) : Source "L'esprit Wei-Ji", Didier Heiderich

mercredi 15 octobre 2008

Enigme ....

Je vous propose une petite recherche autour de cet idéogramme :
Que signifie-t-il ? La première bonne réponse ... argumentée s'il vous plait sur le BLOG recevra une récompense (je vais essayer de négocier une bouteille de champagne autour de moi !!!)

Enfin une occasion pour tous les lecteurs bien trop silencieux du BLOG de donner du clavier...

A très bientôt

mardi 14 octobre 2008

Crise Financière : Ce que fait le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne

Les banques sont montrées du doigt car dit-on, elles ne sont plus prêteuses ! Les entreprises ne trouveraient plus de crédit pour financer leurs investissements, contribuant ainsi à freiner la croissance nationale ….

Je vous propose de rencontrer M. Eric ROUSSELIN, Directeur des marchés de l’agriculture et des Professionnels au Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour nous éclairer sur ce sujet, et savoir réellement comment ça se passe aujourd’hui dans les agences du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

M. ROUSSELIN, Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distribue-t-il vraiment moins de crédits aux entreprises depuis le début de la crise financière ?

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne manque pas de ressources, et n’a aucunement la volonté de réduire les crédits, en particulier aux entreprises. Cela ne veut pas dire que nous prêtons dans n’importe quelles conditions. Comme par le passé, il nous arrive de conseiller un client de ne pas investir, mais en raison du manque de fiabilité de son projet sur une situation économique donnée. C’est notre devoir de banquier, la crise n’a rien modifié sur ce point. S’il fallait une preuve, en voici une : l’octroi des crédits sur les Pros et les Agris a progressé sur Pyrénées Gascogne de 9,5 % sur 9 mois en 2008 par rapport à la même période en 2007.

Nous constatons d’ailleurs une demande de crédits assez forte chez certaines entreprises qui souhaitent « profiter » de la crise pour se donner plus de moyens pour demain, et être compétitives lorsque l’économie sera assainie.

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque des Pros sur son territoire, et nous entendons bien assurer ce rôle en ces moments particuliers, c’est à dire continuer notre politique de crédit et de soutien aux agriculteurs, entreprises, artisans, commerçants et autres professionnels.

Que conseillez vous aujourd’hui aux porteurs de projets, créateurs et repreneurs, qui hésitent, vu le contexte à enclencher la marche avant ?

Nous avons tous besoin de nous appuyer sur les fondamentaux dans la préparation d’un dossier de financement quel qu’il soit : création, reprise ou développement. Un dossier se travaille avec des perspectives à court terme, et à long terme. En création, une étude de marché est incontournable, même si l’impression de bien maîtriser son sujet est prégnante. Des hypothèses sont avancées, une haute, une basse avec dans ce dernier cas une étude minutieuse de «comment je m’adapte si les résultats escomptés ne sont malgré tout pas au rendez-vous ? ». Tout a son importance : l’apport de départ, la forme juridique d’exploitation … En reprise aussi, il faut savoir apprécier les capacités matérielles, humaines, financières qu’aura cette entreprise à s’adapter aux changements plus que probables de demain.

Et dans tous les cas, 1 principe de base : BIEN S’ENTOURER !!!! Nous ne le dirons jamais assez. Les créateurs et repreneurs ont la chance d’avoir autour d’eux beaucoup de pôles de compétences : les chambres de commerce, de métiers ou encore d’agriculture, les experts comptables et centres de gestion, les conseillers juridiques et notaires et bien sûr la banque… Aucun de ces contacts ne sera de trop aujourd’hui.

jeudi 9 octobre 2008

Les Prix de cession des Pharmacies

On assiste sur les pharmacies à une baisse sensible et constante du taux de marge depuis 199, passant de 31% à 27,5% en 2007. L’EBE est quant à lui impacté de 3 % à la baisse pour laisser un excédent sur chiffre d’affaires de seulement 11,5 % en 2007.

Du coup, le prix des cessions des pharmacies évolue, mais par forcément dans le même tendance. Ce prix, après avoir considérablement chuté en 1999 pour représenter 83 % du chiffre d’affaires, est remonté à 91 % l’an passé, les repreneurs « pariant » toujours sur une activité « sûre » au regard de l’explosion des besoins de santé due à l’allongement de la durée de vie. Preuve de ce phénomène : malgré une moindre rentabilité, le prix moyen de cession des officines de pharmacies a progressé de 83 % de chiffre d’affaires en 1999 à 91 % en 2007. Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre lui sur la même année, un niveau légèrement plus élevé à 94 %.

Toutefois, les variations peuvent être sensibles selon les zones géographiques considérées :

=> Pharmacies de quartier : 90%
=> Pharmacies de centre ville : 92%
=> Pharmacies Rurales : 95%
=> Pharmacies de centre commercial : environ 105% .

Dans le même temps, on assiste aussi à une évolution juridique du mode d’exploitation des pharmacies :

L’activité individuelle connaît une très forte baisse pour ne représenter en 2007 que 20 % , compensée par une nouvelle forme, mieux adaptée à la protection, qu’est la SEL (Société D’Exploitation Libéral). Cette société commerciale a été créée pour permettre l'exercice de l'ensemble des professions libérales en sociétés de capitaux (voir APCE) . 50 % des pharmacies actuelles travaillent dans ce contexte.

Le conseil des financiers : bien négocier le prix d'achat et bien étudier son environnement actuel et futur, notamment les projets de construction ou d'agrandissements de centres commerciaux en proximité. Et tenir compte en zones rurales de l'évolution de la démographie en faisant preuve d'innovation dans les produits et services proposés.

mardi 7 octobre 2008

Du nouveau dans le Domaine de la Pharmacie

L’univers réglementaire des Pharmacies est en passe de changer radicalement sous l’impulsion d’une évolution réclamée par l’Europe. Les 3 points principaux de ce projet sont les suivants :

Suppression du monopole de la vente des médicaments sans ordonnance
Ouverture du capital des officines à des non pharmaciens
Remise en cause de la limitation du nombre d’installations selon la population.

Les conséquences prévisibles de ces évolutions sont une prise du marché par des chaines détenues par les hypermarchés (comme en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis) et donc un risque de disparition d’officines sur le territoire français. 23000 officines sont aujourd’hui implantées sur le territoire français, certaines estimations prévoient la disparition de 5000 d’entre elles si cette libéralisation de la profession est entérinée.

Comment se préparer à cette évolution lorsqu’on s’apprête à reprendre une pharmacie :

D’abord, bien évidemment dans un tel contexte, être prudent et vigilant sur le choix de l’officine à reprendre. Les petites officines de centre ville demanderont à être agrandies pour offrir d’autres prestations afin d’améliorer la rentabilité et lutter contre les GMS. En effet, les réformes enclenchées par la sécurité sociale vont amplifier l’effet dérèglementation, diminuant les marges de 30 à 20 % maximum.


L’activité des officines en pharmacie recouvre pas mal de diversité : milieu urbain, rural, centre commerciaux, chiffre d’affaires, formes juridiques … Tout cela doit être pris en considération lors de votre projet, et impactera très directement la réussite de votre entreprise.

La suite sur le BLOG jeudi......

vendredi 3 octobre 2008

20 milliards d'€uros pour les Entreprises Françaises

Nous le disions Mardi dernier, difficile aujourd'hui pour les entreprises en création ou en développement de financer leurs besoins en investissements auprès des banques. Parallèlement, OSEO est de plus en plus sollicité dans l'appui au financement des PME. Suite à sa rencontre avec les patrons des principales banques françaises, le gouvernement a donc décidé de soutenir financièrement l'activité économique des entreprises en débloquant des fonds destinés à faciliterl'accès au crédit.

Le plan comprend trois volets :

  1. Le renforcement des moyens d'OSEO, banque de financement des PME qui intervient soit par dircement auprès des entreprise, soit par une garantie donnée aux prêts consentis par les banques traditionnelles. La capacité d'OSEA sera ainsi accrue de 50 % sur la partie prêts, et de 2 milliards d'€uros sur la partie garantie,

  2. Augmentation de la part des ressources collectées sur l'épargne réglementée (surtout LDD mais aussi LEP) laissée à la disposition des banques pour le financement des PME,

  3. Renforcement de la procédure de sauvegarde des entreprises en difficultés en permettant à une majorité des créanciers d'une entreprise placée sous ce plan de transformer lesdites créances bancaires en actions, diminuant ainsi le poids de leur endettement.
Ce plan a l'ambition donner de l'air aux banques, et par là même aux entreprises françaises qui doivent poursuivre leur développement malgré la crise actuelle.


Voir communiqué du président de la république du 2 octobre 2008.