mardi 28 août 2007

Toutes les sources de financement sont bonnes


Il n'est jamais trop tôt pour se lancer. Mais pour notre sujet du jour, il faudra à cette récipiendaire du gâteau attendre quelques années.
Pourquoi ?
Pour bénéficier des mesures relatives aux dons d'espèces, promulguées dans la toute dernière loi relative au travail et à l'emploi (loi du 21 août 2007).
Et ces mesures (qui reprennent l'esprit de mesures similaires édictées dans le cadre des dispositions favorisant transmissions et investissements) ont été commentées par l'administration fiscale dès le 24 août.
Que prévoient-elles ?
Un majeur qui se trouverait être fils ou fille, petit-fils ou petite-fille, arrière petite-fille ou petit-fils, nièce ou neveu du donateur serait exonéré de tout droit de donation dans la limite d'un don de 30.000€.
Les oncles et tantes ne peuvent donner qu'à leur propre neveu ou nièce (ceci excluant les nièce ou neveu par alliance).
Ce don doit être consenti en numéraire. Cette notion recouvre les dons d'espèces proprement dites et les dons consentis par chèque, mandat ou virement.
Pour se lancer dans le commerce ou les affaires, voilà une source financement au meilleur taux fiscal qui existe. Cette exonération à hauteur de 30.000€ reçus se cumule avec les abattements classiques (par exemple l'abattement de 150.000€ sur la part reçue par chaque enfant).
Ainsi que les textes l'ont récemment prévu, l'abattement se reconstitue tous les six ans. Un don de 30.000€ fait en 2007 bloque la donation suivante en exonération de droits jusqu'en 2013 (le calcul se fait de date à date).
Le don peut être rédigé par un notaire ou par le donateur lui-même. Dans ce cas, il aura intérêt sur le site http://www.impots.gouv.fr/ à se procurer l'imprimé 2731 qu'il ne lui restera plus qu'à remplir.
Un peu d'humour pour finir : le commentaire de l'administration fiscale énonce que le donateur doit avoir moins de 65 ans au moment de la donation, ce qui doit à notre avis limiter le nombre de don consenti à un arrière petit-enfant. Un rapide calcul montre que cette situation se trouve chacun des intervenants était parent à dix-huit ans...

lundi 27 août 2007

Créer une entreprise dans une zone de tourisme …


La création d’entreprise dans une zone fortement touristique présente de nombreux attraits, dont le plaisir bien sûr de vivre toute l’année dans un cadre agréable où beaucoup ne passent que quelques jours par an.

L’activité y est souvent saisonnière et, moyennant un « coup de bourre » sur 3 mois, le reste de l’année est plus « tranquille ». Les professionnels peuvent en conséquence se permettre de fermer leur établissement un bon mois pour s’envoler et se ressourcer sous les tropiques ou ailleurs.

Mais, car il y a un « mais », le plus dur dans ces conditions est souvent de trouver le personnel pour cette fameuse haute saison : « La côte et les zones touristiques présentent à ce titre un « faux » attrait. "Les jeunes sont séduits par le cadre, viennent travailler, et se rendent vite compte qu’ils ne peuvent profiter pleinement des joies de la côte. Alors ils démissionnent et repartent » souligne Michel LE BERRE.

Le recrutement est un vrai problème, à plus forte raison dans les zones de tourisme. Il faut ajouter à cela les difficultés pour ces jeunes à se loger, se nourrir à moindre frais … et quand même profiter un peu de leurs vacances.

Pour séduire, les employeurs doivent alors faire appel à leur imagination : proposer un logement, indemniser les déplacements, proposer des services ....

Et vous, quels sont vos trucs et astuces pour attirer de nouvelles recrues ?

jeudi 2 août 2007

Je ne pars pas en vacances … je suis chef d’entreprise !!!


Ah Oui ? Seriez-vous, comment dire, irremplaçable ? Certainement , vous êtes bien entendu une personne unique et les décisions que vous prenez relèvent tout autant de votre position (de chef) que de votre personnalité, votre histoire, vos relations. Donc quand vous n’êtes pas là, le pire peut arriver ! Mais dites-moi, cette situation est terriblement angoissante … Pour les vacances, on peut s’arranger, il n’y a qu’à les supprimer ! Mais si demain un platane se met en travers de votre route, que se passe-t-il ? Rassurez-vous, la nature a horreur du vide et les choses tournent plutôt bien une fois la crise passée. Mes mots peuvent paraître quelque peu ironiques, mais j’ai tellement entendu ce genre de discours … Sérieusement, tout chef d’entreprise que vous êtes, vous êtes avant tout un être biologique qui a besoin de repos, de changement de rythme, de retrouver sa sphère familiale ou amicale le temps d’une pause. Il y a des solutions. Si vous travaillez seul, c’est assez simple, rayez en rouge ou en fluo 1, 2 semaines voir davantage de votre agenda dès le début de l’année, et tenez-vous y ! Un déplacement de 2 jours est annulé au dernier moment, ne vous jetez pas sur la pile de dossiers en attente ! Un petit tour sur Internet, profitez des offres « dernières minutes » et échappez-vous le temps d’un week-end allongé. Si vous travaillez en équipe, si vous managez des salariés, avec un peu d’organisation (dossiers accessibles, informations partagées,…), une bonne dose de confiance, et au pire un téléphone portable (toujours sur messagerie !), ça devrait bien se passer.

Et quel bonheur de retrouver un patron heureux, bronzé, détendu … même si çela ne dure que quelques heures !