jeudi 20 décembre 2007

Promouvoir son métier après du grand public


Favoriser la création d'entreprise, c'est faire connaître son métier, favoriser des vocations chez les plus jeunes, et montrer au grand public, aux consommateurs la qualité de ses produits lorsqu'il s'agit notamment de biens de consommation. Nous avons vu sur ce domaine la fédération de la boulangerie à l'oeuvre sur une opération médiatique. Une filière qui s'est très tôt organisée en ce sens est toute la branche agricole. Salons, foires, marchés traditionnels sur les lieux de vacances, spot publicitaires, les professionnels de l'agriculture, organisés sous forme de filières sont de plus en plus mobilisés pour défendre la qualité des produits de notre terroir face à la concurrence des importations, mais aussi inciter les jeunes à reprendre les exploitations actuelles.


De Vendredi à Dimanche dernier, la FDSEA 64 (Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles), les JA (Jeunes Agriculteurs) et l'association des commerçants ont installé une "Ferme de Noël" à Lescar, sur l'esplanade du centre commercial Quartier Libre. Quoi de plus naturel en effet de profiter de la période festive actuelle pour montrer et faire apprécier au public le savoir faire local ?


Des opérations toujours appréciées des petits et grands (1 vache, 1 cheval et quelques moutons avaient fait le déplacement), qui se renouvellent maintenant chez nous tout au long de l'année : boeuf à la neige, boeuf à la plage, salon agricole (Tarbes), boeuf grillé (Auch).... Autant d'occasions de séduire les futurs agriculteurs et éleveurs de demain sur des métiers de passion.

dimanche 16 décembre 2007

La chambre des métiers allie professionnalisme et convivialité

Jeudi soir, à l’université des métiers de PAU, les apprentis pâtissiers ont pu nous faire apprécier leur talents devant les professionnels de leur filière. Ils étaient une vingtaine, quelque peu intimidés, à venir présentation 3 créations originales concoctées par leurs professeurs, dont la désormais célèbre Bûche « Nadau », parrainée par le groupe béarnais du même nom.

Yan n’a d’ailleurs pas manqué le rendez-vous, et a salué par quelques mots tout le talent de ces futurs artistes des papilles. Il a rappelé l’un des titres de ses chansons : « Qu’ème ço qui èm » (nous sommes ce que nous sommes). Aujourd’hui, devant de telles œuvres, il dira plutôt « Qu’èm ço qui hèm » (nous sommes ce que nous faisons !).

Le public a pu bien entendu se régaler, et partager quelques échanges. Un pâtissier bien connu de Billère et Pau, M. PENA, m’a confié toute la satisfaction qu’il tirait de son métier depuis 40 ans : « il y a des moments fabuleux ! Un jour, une mère est venu me commander un gâteau pour l’anniversaire de son fils. Je lui ai juste demandé quels étaient ses centres d’intérêt : ski, pelote …J’ai laissé mon imagination piloter mes mains… et lorsqu’elle est venue chercher sa commande, elle s’est tout simplement mise à pleurer … c’était MA RECOMPENSE ! »

Et pour terminer cette belle soirée, Yan a improvisé avec les enfants de la Calendreta quelques airs biens connus de son répertoire. Vous pouvez les fredonner avec eux en cliquant sur les vidéos ci-contre.

Coup de chapeau aux organisateurs de cet événement, la Fédération de la Boulangerie, la chambre des métiers, le Centre de formation des apprentis, et bien sûr à tous ces jeunes qui ont su montrer une motivation et un talent déjà affirmés.

Vous pouvez visiter leur site : http://www.boulangerie64.org/

jeudi 13 décembre 2007

La création reprise au coeur des Pyrénées


Une cinquantaine de personnes, futurs repreneurs ou créateurs, professionnels de l’accompagnement des évolutions des entreprises s’étaient données rendez-vous le 12 novembre dernier à l’espace Laurent FIGNON de Bagnères de Bigorre. L’originalité de cette journée émanait de sa double approche : création/reprise en milieu agricole ET en milieu artisanal et commercial. Ainsi M. Vincent (CCI) est venu apporter des éléments d’éclairage sur le reprise, avec une attention particulière portée sur l’association ACT Contact, outil inter-consulaire et inter-régional par qui passent chaque année 50 % des cédants pour trouver leur repreneur.


Antoine VOISIN (photo) pour l’ADASEA a mis en avant un dispositif spécifique au monde agricole : le CEFI, outil de parrainage du futur repreneur financé par les pouvoirs publics. Le futur repreneur éligible reçoit une enveloppe financière pour travailler un temps avec le cédant et ainsi s’approprier progressivement l’outil de production. Cet outil est particulièrement adapté à la configuration des exploitations. En effet, le taux de remplacement des cédants en agriculture dans les Hautes Pyrénées se distingue des autres départements de la région par son niveau élevé : 70 % des cédants préfèrent conserver l’unité de leur exploitation en la cédant à un repreneur, plutôt que de contribuer à augmenter la taille des exploitations voisines.

Des témoignages sont venus ensuite étayer ces présentations, une cession d’entreprise dans le secteur du contrôle automobile, et une installation de jeunes agriculteurs dans l’élevage ovins et un projet original d’accueil en montagne, autour de la découverte de l’agriculture et de la nature.
Journée à mon sens particulièrement réussie : même si ces secteurs économiques sont différents, la reprise y revêt bon nombre de points communs, à commencer par la rencontre avec l'autre ... et une nécessité de se rapprocher et confronter ses besoins et envies pour demain.

lundi 10 décembre 2007

Ce qu'ils attendent de leur banquier


de g à d : Xavier FRAISSE, André MOREL, Robert HEURE (Conseiller) et Christophe GALLEGO (Responsable Espace Pro TARBES)

Chacun nous pense de prime abord que ce qu’attend le créateur ou le repreneur de son banquier, c’est un prêt le moins cher possible et aux garanties les plus faibles possibles. C’est en partie vrai, du moins au départ, mais au fil des rencontres, « le fameux tour des banques », d’autres éléments entrent rapidement en jeu et vont peser dans la décision finale :

Pour Gilles CAYROLLE,
"sur la reprise de 2IRS, j’ai aussi fait plusieurs demandes :
1 - BP (mon ancienne banque) : mauvaise proposition (problème de garanties, d’apports), je me suis réellement demandé s’ils avaient envie de travailler encore avec moi !

2 - Crédit Agricole (Christophe BOUZIGUES, Agence PRO de TARBES). L’approche a tout de suite été bonne, il m’a inspiré confiance et s’est réellement intéressé au projet. Un partage d’informations a eu lieu, tant au niveau des chiffres (aspect financier, comptable) que sur le plan qualitatif".

Pour André MOREL et Xavier FRAISSE, leur choix s’est fait de la manière suivante :

" 1 - Qui croit le plus en notre projet ? En nous ? On a présenté un prévisionnel avec 45 à 50 % d’augmentation de chiffre d’affaires, certains n’ont pas osé suivre.

2 - La rapidité d’intervention et de décision : au crédit agricole, on a eu la réponse sous 1 semaine seulement, la proximité géographique a également pesé

3 - La dimension conseil : on avait un besoin de 70 K€, avec un apport de 15 K€. Au crédit agricole, aucune caution n’a été nécessaire, ce que nous souhaitions (nous voulions de l’autonomie vis à vis de notre famille).

On le voit bien, aux aspects quantitatifs (taux, garantie) de départ viennent s’ajouter d’autres, plus qualitatifs, qui relèvent tant de la compétence de la personne rencontrée à la banque que du relationnel qui se tisse avec elle : il faut que le courant passe et que la confiance s'intalle.

mardi 4 décembre 2007

Les professionnels de la boulangerie créent l'évènement

Noël approche a grand pas. La Fédération de la Boulangerie par la voix de Christian SOTTOU, son secrétaire général et en collaboration avec la CM64 organise l’opération "Bûches de Noël" fabriquées par les apprentis du CFA de Pau. Cette opération aura lieu :
ð Au Pays Basque le 12 décembre animé par René ETCHEVERRY
ð En Béarn le 13 décembre avec la participation du groupe Nadau
Radio Bleue Béarn et Radio Pays Basque relayeront cet événement avant Noel. La Fédération de la Boulangerie sera aussi actrice du Téléthon 2007 avec distribution de viennoiserie

Jeux pour les jeunes :http://www.devenirboulanger.com/
Informations : http://www.boulangerie64.org/


Monsieur SOTTOU insiste sur le gros travail de Communication réalisé depuis 20 ans dans le secteur artisanal de la Boulangerie sur les valeurs de l'artisanat et sur la qualité de ce travail. Le gros investissement de Communication qui a été fait autour de ces valeurs a permis aux artisans Boulangers de maintenir 73% de parts de marché ( 200 000 boulangers, 140 000 salariés ) ne laissant donc à l’industrie que 17% de PDM («Points chauds »)

La fédération de la boulangerie accompagnement les repreneurs à plusieurs étapes :

¤ De la Production de qualité avec une aide au niveau de l’organisation du travail
¤ L'appui à la gestion : Capacité du Repreneur à comprendre son CA etc…
¤ De la Commercialisation avec un service spécialisé de « Conseil en Vente »
¤ De la Communication avec la diffusion massive du logo bleu synonyme de QUALITE

Le succès des artisans boulangers en France n'est donc pas le fruit du hasard, derrière une profession qui en apparence "profite" d'une tradition de consommation bien ancrée, c'est toute une branche, organisée et dynamique, qui travaille dur pour maintenir un haut niveau de qualité ... et le faire savoir !

vendredi 30 novembre 2007

La préparation du dossier PROJET : INTERNET, un outil performant !


André FRAISSE et Xavier MOREL ont choisit INTERNET et le site de l’APCE (Agence Pour le Création d’Entreprise) : http://www.apce.com/ pour préparer leur projet, complété par l’analyse d’un comptable et de leur conseiller bancaire.

André : « Je me suis beaucoup appuyé sur le site de l’APCE : apce.com qui regorge de documents et d’outils pour préparer son projet. Un comptable, recommandé par un ami, nous a aidé à mettre en forme les différents éléments, pour constituer un dossier complet de présentation. On a vu le crédit agricole en septembre/octobre, la chambre de commerce également, on a monté un dossier pour bénéficier de l’ACCRE (exonération de charges sociales). J’ai aussi bénéficié d’un bon soutien familial, c’est important. »

Le site de l’APCE est, en effet, très complet et pratique d’utilisation. Le repreneur peut accéder rapidement aux informations qui l’intéressent, grâce à une système de fiches thématiques. Il trouve réponse à ses questions dans un espace FORUM, mais aussi des BLOGS mis à disposition des créateurs repreneurs où s’échangent idées, astuces à partir d’ exemples concrets. Le site est également alimenté par l’actualité fiscale, sociale, juridique, les manifestations en cours dans les régions…

Bref, un site incontournable pour tout créateur et repreneur…

mercredi 28 novembre 2007

Xavier et André : l’opportunité d’une rencontre

Je vous présente André MOREL, 36 ans et Xavier FRAISSE, 31 ans. Anciens collègues salariés du même restaurant, ils ont décidé un jour de croiser et réunir leur trajectoire.

Témoignage :
André : « ça faisait 10 ans que j’étais salarié dans la restauration (service en salle), j’avais envie de créer, et une idée assez précise de ce que je voulais faire. J’ai proposé à Xavier une association, on avait une certaine affinité mais surtout une complémentarité, d’abord technique (il est cuisinier, je m’occupe de la salle) mais également de caractère : On a la même façon d’appréhender les évènements, mais avec des points de vue différents. En général dans les restaurants, c’est la guerre entre la cuisine et la salle, on en avait assez de cette façon de travailler, on voulait donner de la cohérence à
notre métier
et à ses différents aspects.
Xavier FRAISSE (gauche)
André MOREL (droite)

Nous avons eu vent d’une opportunité de reprise sur TARBES par bouche à oreille : un restaurant plutôt ouvrier, tenu par un couple depuis 23 ans, avec 1 serveuse pour seule salariée. Le prix n’était pas très cher, l’emplacement était bon. On s’est donc décidé pour cette reprise ».

Aujourd’hui, la SARL LA SABLIERE accueille sa clientèle sur la zone industrielle d’Ibos, clientèle de bureau le midi, familiale le soir. Ils ont rompu avec le style de restauration des prédécesseurs … et ça marche !

Je vous invite à découvrir leur histoire ces prochains jours.

vendredi 23 novembre 2007

Comment gagner la confiance des salariés de l’entreprise à reprendre


C’est un des points qui suscite chez les repreneurs le plus de craintes : Comment vont-ils réagir ? Comment leur dire ? A quel moment faut-il que j’apparaisse ? Je ne crois pas qu’il y ait une recette reproductible à toute situation. Parmi les ingrédients indispensables, je pense qu’il doit y avoir de l’écoute, de l’observation, de la délicatesse, mais aussi comme le souligne Gilles CAYROLLE de l’humilité : « Comment je m’y suis pris ? Par la confiance réciproque, j’ai été bosser avec eux, je me suis promené dans l’atelier en discutant avec chacun d’eux, j’ai posé une table au milieu de l’atelier et mis mon portable dessus, le bureau de chef, c’est pas mon truc … je le laisse à mon comptable quand il vient ! Je les ai progressivement amenés à m’exprimer leurs idées, à leur donner le goût de travailler en équipe soudée. Je n’impose rien, je reste ouvert à la discussion, il faut savoir rester humble (ils ont en moyenne un âge supérieur au mien). Aujourd’hui les résultats se voient déjà : ils parlent beaucoup plus, entre eux et avec moi. On a fait un travail autour d’un nouveau logo, le choix a été collectif, il fallait les impliquer. J’ai récemment délégué une partie de la responsabilité technique sur une personne, pour moi-même me consacrer plus à la partie financière et comptable … avant le patron faisait tout. »

Il ne faut jamais oublier que le savoir faire, le savoir être et l’expérience que porte chacun des salariés font partie de ce qu’il est courant d’appeler aujourd’hui le « capital immatériel » de l’entreprise. Ce capital, vous allez, ou l’avez peut-être déjà acheté. Sachez donc le préserver en donnant à votre intégration dans l’entreprise une vraie dimension sociale.

vendredi 16 novembre 2007

Fleurance au coeur de la création reprise dans le Gers













DE g à d : M. TISSOT (RSI), M. SALVAGNAC (SCOP) et M. BOUBEHA (CM32)

De g à D : M DELACHOUX (CM 32), C. PARADIS (Crédit Agricole PG),
A. DARTIGUEPEYROU (MPyr Entreprendre)
, B. DISCORS (BNP), Ph; BAYLE ( BPOccit)

Le 13 novembre, Fleurance a accueilli les porteurs de projets de son territoire autour du thème de la création reprise d'entreprise. Les partenaires des futurs chefs d'entreprise : banquiers, organisme sociaux et comptables sont venus exposer en détails les composantes du projet.

L’introduction de Mr DELACHOUX Directeur adjoint Chambre des Métiers 32 nous a prouvé que la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise a déployé beaucoup d’énergie en faveur du développement économique : Ateliers relais, Création de zones d’activités, Pépinières d’entreprises, soutien aux OMPCA notamment sur Fleurance et Lectoure

Sur les 5 pôles d’excellence rurale dans le département 32 , le pôle Lomagne est un des plus dynamique. Grâce aux efforts de tous, l’activité économique en Lomagne entre 2006 et 2007 s’est soldée par la Création Reprise de 169 entreprises.

Monsieur OLIE nous a ensuite rappelé le rôle important joué par la plate-forme « France Initiative » du Gers nommée « Initiative Artisanale Gersoise » en lien étroit avec la Communauté de Commune et qui accompagne les Créateurs dans le projet de leur vie.

Monsieur Raymond VALL, Conseiller Régional, Président du Pays des Portes de Gascogne et Maire de Fleurance félicite les élus car sur 169 créations , le solde reste positif puisqu’il est de 86 entreprises actives si l’on tient compte des radiations.

Tout ce dispositif d’accompagnement ainsi que le PRIT « Programme Régional d’installation Transmission » qui a pour objectif d’aider les installations hors cadre familial devrait trouver preneur !


Debout : M. OLIE (CM 32), à dr. R. VALL (Maire Fleurance)
Jean François RENOUX et Serge ARQUIER
Crédit Agricole - Agence de Fleurance














Pour plus de renseignements, vous pouvez consultez ces sites :

mercredi 14 novembre 2007

PG fait son EXPO

Au sein d'une entreprise de la taille du Crédit Agricole, difficile souvent de savoir ce que font vraiment les collègues (ou même tout simplement de les connaître !), quels sont les projets en cours d'élaboration, qui travaille sur quoi ... Vendredi après-midi, tout le monde, salariés, administrateurs, s'est donc retrouvé au Parc des Expo de PAU pour un moment de rencontre, de curiosité, de plaisir et bien souvent de rires !
Ce fut en tout cas le cas sur le stand de "L'île de la création" où ceux qui le souhaitaient ont pu rencontrer 2 responsables d'espace PRO : Marie Annick MOURGUIART pour Bayonne et Christophe GALLEGO pour Tarbes, l'équipe du marché "Offre Agriculture et Professionnels", mais aussi Sandra FERRACI et Véronique LAFFAURIE de la SIAGI. Nous les remercions tous chaleureusement pour leur implication et leur disponibilité.
Toute l'équipe d'OAP tient à également à vous remercier pour votre visite sur notre stand, votre participation au jeu qui nous a fait découvrir quelques facettes de la création reprise d'entreprises sur notre territoire, tout cela dans les rires et la bonne humeur, et les moments d'échanges que nous avons eu.

Merci également aux organisateurs de cette après-midi, qui fut pour tous je pense un moment agréable d'échanges, et grâce à laquelle pour les nouveaux comme moi, beaucoup de noms portent désormais un visage !

Et enfin, un grand BRAVO à notre championne : Geneviève PIQUEMAL (Gestion opérationnelle du personnel), qui a gagné à notre jeu grâce à beaucoup de concentration et une forte persévérance !



vendredi 9 novembre 2007

Un bon réseau pour entreprendre : l’association des anciens élèves de son école


Eh oui, on n’y pense pas toujours, mais avant de se précipiter à la chambre de commerce de son département, ce peut être une bonne idée que d’échanger sur son projet avec d’anciens copains de classe. D’abord, le contact est tout de suite facile « on est en quelque sorte de la même famille ! », certains ont sans doute déjà créé leur entreprise et ont plein de conseils à vous donner, de personnes à vous faire rencontrer, et puis il y a la proximité du corps enseignants, avec certains qui n’hésiteront pas à vous accordez quelques instants pour monter un dossier « béton ». Gilles CAYROLLE nous raconte comment il a retrouvé utilement son passé estudiantin : « J’ai consulté les listing d’entreprises à reprendre de l’ESC PAU (je suis toujours resté en contact avec l’association des anciens élèves et j’en suis même actuellement le trésorier). J’ai très vite repéré cette PME de 8 salariés : 2IRS, et ai pu facilement me mettre en contact avec son comptable, membre de l’association des anciens élèves. J’ai pris toute sorte de renseignements : Union des Entreprises de Tarbes, bilan, extrait Kbis et j’ai fait un travail « en sous-marin » de connaissance approfondie de cette entreprise, avant même d’en rencontrer le cédant. J’ai étudier le dossier avec un professeur de l’ESC PAU. Cette partie a pris 6 mois : partie financière (comptable, prof), partie commerciale (avec mon frère) et partie stratégie. »

Certaines écoles font même de leur association d’anciens élèves un atout de réussite professionnelle pour leur étudiants. A ma connaissance, les Arts et Métiers excellent dans cette dynamique, mais il y en a sans doute beaucoup d’autres.

mercredi 7 novembre 2007

Sur les traces de Gilles CAYROLLE ...


Je vous présente Gilles CAYROLLE, 33 ans, pas moins de 5 expériences professionnelles "salariées" à son actif, qui depuis à peine 3 mois a repris une entreprise de 8 salariés sur TARBES : 2IRS, dans le secteur informatique, plus particulièrement des systèmes réseaux.


Son parcours est assez sinueux, mais lui a permis finalement d’emmagasiner de multiples connaissances et expériences, de rencontrer de nombreuses personnes. A l’origine, Gilles a passé un Bac éco. A TARBES, puis embrayé sur un BTS Compta Gestion. Il a travaillé 1 an en cabinet comptable, puis repris des études à l’ESC PAU sous mode apprentissage.
Son stage chez ALSTOM à TARBES (projet TGV) le passionne. Son diplôme en poche en 2001, il n’a pu rester chez ALSTOM. Il est alors parti à PARIS chez BOUYGUES en contrôle de gestion mais n’y est resté que 8 mois pendant lesquels il a néanmoins connu l’expérience asiatique en Chine.

Il est ensuite entré dans une SSII (CS Communication et système), toujours en contrôle de gestion, puis c’est le retour dans le sud ouest, à PAU chez TOTAL (Intérim pendant 2 ans).

Après ces expériences « grandes entreprises », il ressent un besoin de proximité vis à vis de l’entreprise, de son travail, de ses collaborateurs, des zones de décision.

Il se lance alors en 2005, dans la création de « Office% ». L’objet est la distribution exclusive de consommables pour l’informatique en France, pour le compte d ‘une société implantée en Chine, et pour laquelle son frère est le responsable de la zone Europe. Les clients sont des grossistes.

L’aventure du travail en mode entrepreneurial lui plait, il veut rapidement aller plus loin, reprendre une entreprise dans la région de TARBES (un retour aux sources !). Il reprend contact avec l’ESC PAU, repère l’oiseau rare, et c’est parti … mais au terme d’une réflexion longue, méticuleuse, fouillée. Gilles va nous emmener sur ses traces et nous faire partager SA vision de la reprise d’entreprise, mais aussi du management.

A suivre …

mercredi 31 octobre 2007

Changement de génération ... Produire moins mais mieux





Nous avons découvert il y a 15 jours Elodie LOUSTAUNAU et son projet ... voici la suite.

Un des problèmes majeurs en agriculture aujourd’hui, c’est de produire suffisamment pour vivre de son activité, tout en respectant l’environnement et les contraintes dictées par la réglementation.

Elodie n’a pas hésité. Là ou beaucoup auraient préféré produire plus et chercher des solutions pour gérer ce qu’il est convenu d’appeler les « effluents d’élevage », elle a choisi de diminuer le volume d’activité. Elle a fait le pari d’un revenu mieux assuré par la transformation de sa production, que par les quantités, l'investissement pour créer un atelier de transformation et de conditionnement était de surcroît moins onéreux que les dispositifs de gestion des déjections.Aujourd'hui, Élodie a construit un laboratoire fonctionnel, elle reçoit ses clients dans un cadre très agréable, dans l'ancienne maison d'habitation, en organisant les ventes à des heures programmées et propose d'excellents produits. Pour l'instant, c'est le bouche à oreille qui lui permet de vendre toute sa production. En utilisant d'autres circuits de commercialisation (foires, marchés, déposants, internet …) elle peut envisager sereinement de transformer beaucoup plus de porcs.
Le conseil d'Élodie aux candidats à l'installation en agriculture : « Mettre l'accent sur la formation scolaire et professionnelle qui permet d'avoir une bonne vision du métier d'agriculteur. S'ouvrir aux autres sur le plan professionnel et hors professionnel.»




Martine BRUSQUE, sa conseillère financière en installation nous donne son sentiment :

« Quand j'ai rencontré Élodie et son Père pour la première fois j'ai été agréablement surprise de voir une toute jeune femme déterminée sur le fond d'un projet, qui échangeait beaucoup avec son père. Visiblement très claire dans sa tête, elle avait tout de même un peu de mal à passer à la mise en forme. Par mon expérience sur d’autres installations, je pense l’avoir éclairée. Elodie est sur de très bon rails. Elle a de réelles perspectives de développement et est un exemple de détermination, de motivation et de passion pour ce métier qu’elle a d’abord choisi pour ses qualités de travail et de vie.

lundi 29 octobre 2007

Forum Création Reprise à Auch

Les Forum Création Reprise battent leur plein au 4 coins de notre territoire. Le 15 octobre dernier, la CCI d'Auch a organisé une journée ponctuée de conférences, et ouverte par M. Christian OLIE, président de la Chambre des Métiers du Gers. Les participants ont également été accueillis par M. RIVIERE, représentant de la CCI et M. Denis CONUS, Préfet du Gers.






Les ateliers et conférences ont permi aux participants d'acquérir de nouveaux éléments et de mener de nouvelles réflexions pour donner plus de maturité à leur projet. Ils étaient entourés pour cela de notaire, expert comptable, assureurs et banquiers.





M. Paul FERRE (photo), de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne (responsable de l'espace pro d'Auch), a exposé le dispositif immaginé pour l'accompagnement des créateurs et repreneurs : le PCE, PRE (prêts d'état) sont complétés par un prêt PG création (exclusivité Crédit Agricole) à 3 % pour "booster" l'installation ou la reprise d'entreprise.






Enfin, une rencontre en "tête à tête" avec 2 repreneurs potentiels a mis en lumière les enjeux et les objectifs poursuivis par les protagonistes lors de ces phases délicates de la vie d'une entreprise... et de ses dirigeants.


Sachez profiter de ces moments d'échanges riches en idées et en points de vue différents ... les professionnels mettent beaucoup de moyens en oeuvre pour vous accueillir près de chez vous, dans les meilleures conditions possibles.

vendredi 19 octobre 2007

Changement de génération en agriculture : et si on en profitait pour aller plus loin ?


Elodie mise à l'honneur par Pyrénées Gascogne (et Véronique MEYNARD, de dos sur l'image) lors de "Pays'en fête" à Masseube (gers) en septembre dernier.



Élodie LOUSTAUNAU est tombée dans le chaudron l'agriculture toute petite puisqu'elle est née sur l'exploitation, précédemment conduite par son grand père. Depuis toujours elle s'est intéressée au métier. Certes elle n'a pas eu d'autres expériences professionnelles mais elle se satisfait pleinement et passionnément de ce choix de vie.Sur une surface d’environ 70 ha, l'Earl Puyade est spécialisée dans l'élevage de porcs : 85 truies naisseur engraisseur (pour les néophites, cet attribut signifie simplement que les porcelets sont engraissés sur l'exploitation !). Élodie s'est installée avec une idée en tête : créer un atelier de découpe, de transformation et de vente directe d'une partie de la production porcine. Outre son diplôme agricole, elle a pour cela passé 1 mois en argentine suivi d'un stage de 3 mois sur un atelier truies avec transformation.

Ses motivations cherchent à concilier reconnaissance du travail accompli par les « anciens » par le passé, et l'envie de pérenniser et moderniser l’exploitation. Elle ne veut pas que «l'histoire de la famille s'arrête ».



Produire moins … mais mieux !!


Tel était le fil rouge d'Elodie lors de son installation, que nous verrons en détail dès la semaine prochaine sur le Blog. Pyrénées Gascogne a décidé de saluer son projet lors de la dernière manifestation des Jeunes Agriculteurs à Masseube ...

lundi 15 octobre 2007

J'aimerais avoir 25 ans et m'installer !












Table ronde (de g à d) : Jean Marie SERONIE (Veille économique CER France,
Jean Louis CAZAUBON, Claude MIQUEU (Président CDDE 65), Henri NALLET,
Dominique PELLISSIE (DRAF Midi-Pyrénées)
Jean Louis CAZAUBON
Claude MIQUEU
Tel est le message plein d'espoir et d'optimisme de Jean Louis CAZAUBON, président de la chambre d'agriculture des Hautes Pyrénées et administrateur du Crédit agricole Pyrénées Gascogne, délivré lors de la table ronde qui s'est tenue Vendredi 12 octobre dans le cadre de l'anniversaire des 50 ans du CER 65, Centre de Gestion au service de l'agriculture et des professionnels du monde rural du département des hautes Pyrénées.

La soirée a été haute en couleurs et animée en débats qui ont inévitablement (contexte oblige) débouchés sur le thème des "agrocarburants", des OGM et plus largement sur la place de l'agriculture demain en Europe.

C'est Henri NALLET, ancien ministre de l'agriculture, qui nous a emmené avec lui sur ce terrain. es agrocarburants et leur utilisation possible, c'est d'abord un équation simple : l'Europe, c'est 107 millions d'hectares de terres arables. Pour produire 6 % de la masse énergétique actuellement consommée par notre continent, il faudrait y consacrer de 15 à 16 millions d'hectares. Que fait-on ? Ou trouve-t-on les surfaces nécessaires ? Renonce-t-on à une partie de notre autonomie alimentaire ? Ce serait d'après lui une grande erreur. Les OGM sont une solution technique : par l'augmentation des rendements, on peut effectivement produire cette biomasse sans pénaliser notre autosuffisance alimentaire.

Il faut poser le problème sereinement, donner une plus grande lattitude d'investigations "honnêtes" aux scientifiques et économistes. L'émotion de l'opinion publique actuelle ne permet pas pour l'instant cela, ou du moins n'y donnera pas un écho suffisament dépassionné pour avancer utilement dans le débat et dans l'appui aux décisions à prendre ... pourtant, il faut aller très vite.



L'équipe du marché agri de Pyrénées Gascogne : Gilbert BARRAQUE, Jean-Louis CAZAUBON (Administrateur), Nicolas DAUBE et Alain DE-LAPPARENT.


Ce qui semble sûr, c'est la place majeure de l'agriculture dans l'économie mondiale de demain, et les changements radicaux qui s'opérent aujourd'hui sous nos yeux, matérialisés par la flambée des cours des matières premières dans de nombreux domaines (céréales, lait, ...). Alors haut les coeurs, vous qui vous apprêter à reprendre ou même créer une activité dans la filière verte, l'avenir semble promis à de belles perspectives, pourvu que chacun puisse habilement appréhender les changements en cours.

jeudi 11 octobre 2007

S’entourer, rencontrer d’autres créateurs, d’autres chef d’entreprises, c’est nécessaire, oui mais OU et COMMENT ?



De gauche à droite : Thomas Chaudron, Fernando CUEVAS (Sup de Co) et
Philippe AGEST (président section Pau Béarn)


Thomas CHAUDRON nous a présenté mercredi soir, lors d’une conférence au SUP de CO Pau, le CDJ, Centre des Jeunes Dirigeants. Apolitique, laïc, cette formation se veut être à la fois « lieu de rencontre d’échanges en pairs » et « mouvement de promotion d’idées sur des valeurs partagées par les adhérents ». Le CJD est un mouvement patronal qui a plus de 70 ans. Ses valeurs gravitent autour d’une idée maîtresse : « Mettre l’économie au service de l’homme et non l’inverse ».

A la tête du centre au niveau national, Thomas CHAUDRON, 33 ans, est un autodidacte. Il a créé sa propre entreprise à 23 ans … imitant « simplement » son père qui l’avait fait quelques années auparavant. « Le CJD est une bonne école pour être dirigeant d’entreprise aujourd’hui, on arrive avec ses propres problématiques … on repart avec celles des autres, en ayant toutefois obtenu des réponses à ses questions ». Mais le CJD ne s’arrêt pas là, il est force de proposition au niveau national de mesures économiques, sociales, environnementales pour que l’entreprise assume pleinement son rôle d’acteur majeur de notre société. Saviez-vous par exemple que c’est le CJD qui a inventé l’apprentissage en 1950 !

Aujourd’hui, 11 propositions "pour un libéralisme socialement responsable" très concrètes sont mises en avant et défendues dans les groupes de réflexions au niveau national. J’en retiendrai 2 :

* Faire des contraintes environnementales des opportunité de développement : La France devrait être un pays leader dans le développement économique associant les principes de respect de l’environnement. Au lieu de cela aujourd’hui, nos éoliennes sont fabriquées au Pays Bas ! Le CJD propose que chaque entreprise consacre 1% de son résultat net dans des actions de développement durable. Malheureusement, cette mesure n’a pas rencontré pour l’instant d’écho positif, trop mesurée pour certains, trop contraignante pour les autres.
* Passer dans les rapports sociaux dans les entreprises de la défiance à la confiance : Accorder un droit à l’expérimentation sociale, en s’autorisant, tous partenaires concernés en accord, des entorses expérimentales à la législation sociale, pour trouver au local des solutions innovantes et originales aux problèmes rencontrés.

Cette présentation, trop succincte au vue de l’étendue des chantiers du comité, montre comment des dirigeants peuvent, au delà de leur entreprise, construire et proposer des idées pour eux et pour l’ensemble de la société professionnelle.

Vous pouvez consulter leur site : http://www.cjd.net/

mardi 9 octobre 2007

Après le Speed Dating… le Speed Business Meetings*

Se tient en ce moment à Paris (malheureusement pour nous) le Salon des Micro entreprises 2007, rencontre annuelle entre créateurs d’entreprises, dirigeants de PME et TPE (Très petites entreprises) et tous les professionnels de l’accompagnement entrepreneurial.

Dans l’esprit « mieux vaut être bien entouré pour réussir sa création », les organisateurs s’emploient à favoriser la rencontre entre créateurs, professionnels et clients prospects par des forums, des conférences débat. L’originalité est un maître mot, j’en donne pour preuve ce « récital pour petite entreprise » mercredi 10 octobre, ou David SALAMONIAS, pianiste de renom, conjuguera son talent à celui d’Antoine BEBE, coach de dirigeant, pour « décoder en musique ce qui fait la créativité et la virtuosité relationnelle d’un chef d’entreprise ».

Autre nouveauté : le Speed Business Meetings*, comprenez les « rencontres rapides d’affaires ». 30 minutes pour convaincre un futur client, un futur partenaire … et ça marche !!!

Programme très alléchant en tout cas, qui devrait inspirer nos organisateurs locaux d’évènements autour de la création et reprise d’entreprise.

Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur le site :
qui contient, outre le programme de cette manifestation, une mine d’information tirés entre autre, d’une étude sur la création d’entreprise en France.

* Marque déposée de Planète micro-entreprise

vendredi 5 octobre 2007

Ma trésorerie est tendue …. Que faire ?

Comme dans toute pathologie, il est de bon ton d’identifier tout d’abord le mal. Un trou dans sa trésorerie peut en effet naître de plusieurs phénomènes :


  • Votre chiffre d’affaires est toujours au même niveau, mais vous avez laissé filer ces derniers mois les encaissements, vos impayés s’accumulent par manque de temps ou de rigueur. Prenez une bonne heure pour faire le point de ce qui est à rentrer : certaines factures ne nécessiteront qu’un coup de fil, d’autres des relances écrites. Sachez qu’il existe aussi des solutions bancaires d’affacturages ou d'escompte qui rapidement vous donneront l’oxygène nécessaire pour passer un cap tendu. Le crédit Agricole Pyrénées Gascogne a récemment innové sur le point en proposant « créances service ».
  • Votre chiffre d’affaires baisse, alors que vous avez le sentiment de trimer toujours autant. Il est sans doute temps de faire un calcul précis des coûts de revient de vos produits ou services, et de les comparer à vos prix de vente : 2 solutions ensuite, soit augmenter vos tarifs (si la concurrence vous y autorise), soit chercher à diminuer vos coûts.
  • Votre chiffre d’affaires baisse … et votre niveau d’activité aussi. Danger ! C’est le moment de prendre votre bâton de pèlerin et partir sillonner la campagne à la recherche de chantiers, de nouveau contrats, ou de renouveler votre gamme de produits … attention, le manque d’anticipation risque quand même de peser lourd....
  • Votre chiffre d’affaires augmente, vous avez pris de récents « gros chantiers » valorisants pour votre entreprise, mais qui demandent d’importants moyens humains et matériels. Un coup de fil à votre banquier s’impose pour trouver avec lui LA solution de financement la plus adaptée à cette « mise de fond » : ouverture de crédit, court terme ….

    A chaque mal son remède, mais je serai plutôt partisane d’une médecine à l’orientale … version préventive. Une trésorerie, ça se gère par anticipation, pas au jour le jour !

mardi 2 octobre 2007

Transmettre son entreprise, ce n'est pas si compliqué !

Telle était le thème annoncé de cette matinée du 2 octobre à la CCI de PAU, dans le cadre des "MARDIS d'ENTREPRENDRE". Une trentaine de cédants sont venus assister aux diverses interventions des professionnels de la transmission d'entreprise : expert comptable (Yannick LE GARRERES), banquiers (Patrick LANOS, responsable cellule transmission capital-développement au Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et Caroline PAJOT, Banque de Gestion Privée Indosuez - BGPI).
Il est vrai qu'à les écouter, la transmission est finalement une histoire de bon sens : qu'est-ce que je veux transmettre (les parts de ma société ? mon fond de commerce ? ), à qui vais-je le transmettre (mes enfants ? repreneur non familial ? ), quelles sont mes priorités (maintien de mon revenu ? Une entreprise qui se poursuit dans de bonnes conditions ?). Ca se complique quand même quelque peu quand on entre dans le vif du sujet : combien vaut mon entreprise (matériel, immatériel) ? A quelle fiscalité serai-je soumis ? Comment bien utiliser les dispositifs fiscaux actuel en vigueur pour faciliter la cession ? Comment trouver un financement adapté pour mon repreneur ? Quelles garanties pour lui ? A ce stade, comme l'a largement souligné Chantal CASAMAYOU (qui a cédé son entreprise de service santé l'an passé, accompagnée par le Crédit Agricole, la BGPI, son expert comptable et son notaire), mieux vaut ANTICIPER et bien S'ENTOURER.
Quelques chiffres en vrac :
  • Dans les 5 ans qui viennent, 20 % des entreprises vont changer de mains
  • 96 % d'entre elles ont moins de 20 salariés
  • 50 % des cédants potentiels ont une préférence pour un repreneur individuel
  • 50 % des entrepreneurs ne souhiatent pas céder à un membre de leur famille.

La transmission des entreprise va devenir à très court terme un enjeu majeur de développement des territoires. Les collectivités publiques, les professionnels l'ont bien compris et travaillent déjà de concert pour proposer aux repreneurs un conseil global, personnalisé, ou chacun apporte son expérience, son expertise et son point de vue pour une relation de qualité et un résultat à la hauteur des exigences de chacun, cédant et repreneur.


jeudi 27 septembre 2007

Le TRIANGLE de SIGAULT : dénouement

Mais quel est le point d'orgue de notre Saga de la rentrée : le Triangle de SIGAULT ? Le suspens est insoutenable, je sais, pour celles et ceux d'entre vous qui vous êtes plongés dans cette épopée. Votre patience va être récompensée !! (Pour ceux qui ont raté quelques épisodes, on retour en arrière sur le Blog s'impose !)Plus rare me dire-vous, voire impossible : le sujet coupé de tout ! Bien-sûr vous en conviendrez, il importe à tout un chacun (surtout créateur) d’être à la fois ouvert à son environnement social, et au réel, et heureusement. Toutes les dispositifs d’accompagnement (études de marchés, plan de financement, rencontres professionnelles) servent d’ailleurs à cela. Le danger vient plus tard, quand on prend confiance en soi, parce que les premiers résultats sont bons et que l’on se souvient des mises en garde trop sévères de son entourage, ou de ses craintes aujourd’hui injustifiées sur son analyse du réel … « Heureusement que je ne les ai pas écoutés » se dit-on …, ou encore « j’ai bien fait de suivre mon intuition… ». Attention à ce stade à ne pas prendre trop de hauteur sur les évènements, de lâcher les freins par excès d’assurance, d’autant que c’est à ce moment là que le chef d’entreprise est plus seul et donc moins confronté aux autres et risque de s’égarer sur des chemins hasardeux. Pour la petite histoire, une coupure totale du sujet au réel et à son champ social, c’est … l’aliènation mentale, le délire personnel, la folie. Mais vous avez raison … ça n’arrive qu’aux autres !

Conclusion : Garder les pieds sur terre !

Le triangle de SIGAULT est emprunté aux théories de la psychologie du travail, et surtout de la dynamique sociale dans les milieu de travail. Les coupures dont je viens de faire état sont bien-sûr, si elles sont radicales, de l’ordre de la pathologie. Sans en arriver là, je crois quand même que ce concept éclaire bien le double ancrage que chaque créateur, chaque repreneur doit préserver, équilibrer entre le réel de son projet (ce qu’il voit, ce qu’il sent, la lecture des données terrain, de marché, ses interprétations …) et l’image du projet renvoyée par son entourage, qu’il soit professionnel ou personnel, telle celle reflétée par un miroir.

Cela revient en somme à toujours garder à l’esprit le recul suffisant pour à la fois enrichir le réel (la lecture que l’on en fait) grâce à l’apport de son entourage, mais aussi savoir relativiser sans les écarter les mots de l’autre par le réel, mais aussi ses valeurs, ses propres objectifs.
Si malgré la légèreté de ces propos, un soudain mal de tête apparaissait, cliquez sans tarder sur le petit pictogramme en haut à gauche du Blog ... effet immédiat garanti !!!

vendredi 21 septembre 2007

Les Jeunes Agricuteurs du Gers ont relevé le défi!

Les 14, 15 et 16 septembre, nous étions réunis à Masseube, sur le site de l'Institut St Christophe, qui accueillait l'événement Pays' en Fête organisé par les JA du Gers, pour célébrer la 54ème Finale Nationale de Labours.

Vingt-cinq ans après la finale qui avait eu lieu sur le canton de Lombez, nos jeunes entrepreneurs du monde agricole gersois ont su être à la hauteur, et ont proposé aux professionnels, scolaires, grand public et officiels, une manifestation de qualité où 70000 visiteurs sont venus découvrir le savoir faire et le savoir vivre de notre agriculture locale!

Mrs P Campo, JC Rigaud, C Tramont et L Bennet assistant au discours d'inauguration de la finale

Premier partenaire des jeunes agriculteurs du Gers, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne était doublement présent sur le site. L'affluence a été très importante sur le stand CA et le camion podium Agilor, vivement animés grâce à une très forte implication de l'équipe Agilor, des assureurs agricoles du pôle Gascogne et de l'équipe commerciale de l'agence territoriale de proximité.


Camion Podium de l'équipe Agilor (M. Pagnac et P. St Pé)









Le Ministre de l'Agriculture Michel Barnier sur le stand Crédit Agricole, entouré de Laurent BENNET, Directeur du Gers, et de Jean Jacques Fitan, responsable d'agence à Masseube.







Le premier conseiller aux affaires agricoles de l'ambassade d'Allemagne, aux côtés d'Olivier Lagrave, responsable des assureurs agricole du département du Gers


Des expositions de tracteurs anciens au pôle animal, en passant par les vols de montgolfières et les dégustations de spécialités culinaires du département ... sans oublier bien sûr le concours de labour, où se sont affrontés des passionnés venus de tout le territoire national, tout était réuni pour faire de cet événement une franche réussite sous un soleil de plomb!










Exposition de tracteurs anciens
Départ de la Finale de Labour le dimanche midi

Christian Théodore, jeune retraité de l'agence de Masseube
se prépare pour un baptême de l'air en montgolfière




Nous félicitons les Jeunes Agriculteurs pour cet exemple de dynamisme et nous sommes très heureux de les avoir accompagnés dans moment si important.


Rendez-vous dans 25 ans pour la prochaine finale gersoise!

jeudi 20 septembre 2007

Une nouvelle Bloggeuse !

Une nouvelle venue sur la BLOG … c’est avec beaucoup de plaisir que je vous présente Marie CARMONA qui a rejoint l’équipe de Pyrénées Gascogne après une dizaine d’années en Argentine et au Venezuela. Elle est chargée de l’accompagnement des jeunes repreneurs d’entreprises agricoles dans le département du Gers. Elle se remet à peine des efforts déployés pour l’organisation de l’événement « PAYS’EN FÊTE », qui s’est tenu le week end dernier à MASSEUBE, mais tient à nous en faire partager les meilleurs moments. Nous attendons avec impatience ses commentaires.

Alors MARIE, soit la bienvenue dans les rédacteurs de ce site, et je compte sur toi pour nous emmener dans le sillage des porteurs de projet du monde agricole et nous donner les clés de leur réussite !

mardi 18 septembre 2007

Garder l'oeil vif et critique

Autre danger, et pas le moindre : se couper du réel ! A trop écouter, trop accorder d'importance aux propos des autres, on risque de perdre de vue SA réalité, SES objectifs :


Le risque est alors d’avoir une lecture de son environnement complètement coupée de la réalité, ou du moins de la vôtre. Poussé à l’extrême, ce schéma symbolise l’aliénation dite « culturelle », illustrée par le processus de fonctionnement des sectes. Donc même s’il est important de prendre en considération la vision de l’autre, il est tout aussi essentiel de la mettre en confrontation avec sa réalité pour avancer dans la construction de son projet.

Il reste, vous l'aurez maintenant deviné, 1 dernier cas de figure : le sujet coupé de tout (le champ social et le réel). Rendez-vous vendredi pour la suite et fin de notre Triangle de SIGAULT.

vendredi 14 septembre 2007

Je suis sûr de moi, je fonce ...

Un premier danger, pour soi, pour les autres, est de se couper, ou d’être coupé en dépit de sa volonté, du champ social : Foncer tête baissée dans son projet, parce qu’on ressent une grande confiance en soi, une certitude absolue d’avoir compris son environnement, une lecture fine et exacte du réel … et se priver en même temps de l’écho de son environnement social, sa famille, ses amis, ses conseillers qui ne savent faire qu’une chose : semer le doute dans votre esprit (les fameux OUI, MAIS…)! Et pourtant, dans la phase de réflexion et de construction de votre projet, le regard de l’autre est PREMIER, d’abord parce que demain, vous serez également confronté à ce regard, et ce sera « pour de vrai » comme disent nos enfants ! Autant profiter aujourd’hui des remarques suscitées chez les autres par votre projet, les mettre en confrontation avec vos arguments, vos convictions et faire d’éventuels arbitrages nécessaires. Ensuite parce que certains sont mieux placés que vous pour connaître le terrain sur lequel vous vous aventurez : l’ancien chef d’entreprise si vous êtes repreneur bien-sûr, mais aussi (et peut-être surtout) ses salariés, ses clients, ses fournisseurs, ses collaborateurs, son comptable....

mardi 11 septembre 2007

Le TRIANGLE de SIGAULT

Nous y sommes ! Le triangle de SIGAULT positionne le travail comme producteur de santé. Pour comprendre la dynamique entre le sujet, l’univers de travail (réel) et la champ social (autrui), il s'appuie sur 3 théories :

1ère théorie, celle du sujet : Par le travail, nous cherchons tous à nous accomplir, il est révélateur pour chacun de nos potentialités (parfois cachées !) et c’est un instrument privilégié dans la construction de notre identité. Le créateur va, par son acte, aller à la rencontre de lui-même et explorer ses capacités qu'il sait (ou pense) ne pouvoir mettre en oeuvre dans un autre contexte.
2ème théorie, celle du travail : Même si nous recevons tous des consignes de travail (ce qu’on appelle en psycho le travail prescrit), il existe toujours un espace plus ou moins grand d’ajustement qui signe une certaine résistance au réel, et génère de l’invention, de la création. Peut-on déjà supposer (oui, on le peut !) que le créateur recherche un espace le plus grand possible ? Par une prise de liberté sur les contraintes liées à son travail ?
3ème théorie, celle de la société : Le regard de l’autre dans la construction de notre identité est, de même que le travail, fondamental. Par nos actions, au travail comme ailleurs, nous recherchons la reconnaissance de notre entourage, et également un bien-être personnel par la mise en adéquation de nos valeurs avec la mesure des effets sociaux de nos actes. La création d'entreprise s'adresse aussi aux autres ; par son initiative, le créateur ou le repreneur cherche à imprimer sur son entourage une image de lui, et recevoir en retour reconnaissance et valorisation.

C’est tout pour aujourd’hui … la suite au prochain numéro !


vendredi 7 septembre 2007

La dimension PSYCHOLOGIQUE de la création d’entreprise


Si vous avez consulté mon profil, vous le savez déjà, mon truc à moi (entre autres !), c’est la psycho, et plus particulièrement l’étude des relations qui se tissent entre chacun de nous et notre milieu de travail. La psychologie du travail s’est au fil des temps déclinée en de nombreuses disciplines, dont celle de la psychodynamique. Cette branche s’attarde sur les mécanismes psychiques qui, dans le travail, sont producteurs de santé, de plaisir ou de souffrance et de mal-être. Mais où veut-elle en venir me direz-vous ? Eh bien je pense que le phénomène de la création d’entreprise, entendu sous l’angle des processus psychiques qui anime chaque créateur, n’échappe pas à ces principes. Aussi je vous propose à travers un concept simple (concept = « outil à penser » SCHWARTZ) de penser la création et les phénomènes qui vont impacter les décisions, les doutes, la prise de conscience, le gain de confiance, … étapes par lesquelles va inévitablement passer tout créateur. Cet outil s’appelle « Le triangle de SIGAULT ». Quand je l’ai découvert, j’ai pensé qu’il pouvait très bien « modéliser » certains aspects de la création d’entreprise, et plus particulièrement les liens du créateur à son environnement (le réel) et à ses partenaires au sens large (autrui). Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus …. D’ici là si votre curiosité est assez aiguisée, vous pouvez aller sur la toile pour en savoir plus …..

lundi 3 septembre 2007

Devenir Patron de ses anciens collègues …


"Le penseur ", 1978, CHAÏBIA, artiste marocaine
Comme Marie-Hélène ARBENOITZ vous retrouvez-vous du jour au lendemain avec un choix draconien devant vous : reprendre l’entreprise dans laquelle vous travaillez ou risquer d'être dirigé par un nouveau patron … duquel on ne connaît rien !

Un des soucis à surmonter dans la reprise d’entreprise est la réaction de l'entourage professionnel. Marie Hélène ARBENOITZ témoigne de son expérience : « Je suis fière d’avoir préservé les emplois. Ca ne se passe pas bien avec l’une des salariées, qui n’accepte pas mon changement de statut, elle a démissionné, on ne peut pas contraindre quelqu’un qui se sent mal, c’est mieux comme ça, et puis ce malaise se faisait sentir sur toute l’équipe, c’est pas bon. Sinon pour les autres, tout va bien. Dans un premier temps, elles ont eu peur qu’avec mon nouveau rôle, mon caractère et mon rapport à elles changent, mais elles voient aujourd’hui que ce n’est pas le cas. Il faut une bonne dose de patience, expliquer et ré-expliquer plusieurs fois les choses sans s’énerver. Une bonne ambiance entre les salariés, ça se travaille, et c’est un gage de réussite : les clients sentent très vite si le climat est sympa ou pas, si les gens s’entendent ou pas. L’effet est direct sur le chiffre d’affaires ! ». La lecture de ces mots m’inspire une réflexion : une des clés de réussite serait en fait « savoir rester soi-même dans le changement ». Bien sûr le changement de rôle entraînera des changements d’attitude, plus de décisions à prendre, plus de problèmes à résoudre et de compromis à trouver … mais dans le fond il faut aussi savoir rester soi, certainement pour rassurer son entourage et ainsi garder sa confiance ... Challenge pas facile je crois, non ?

« Je me rends compte qu’il faut être passionné par son métier, ça aide à surmonter les moments difficiles, il faut aussi peut-être être un peu fou !!! » (Marie Hélène ARBENOITZ)