jeudi 18 décembre 2008

La Fédération de la Boulangerie Pâtisserie 64 fête ses apprentis

La Fédération de la Boulangerie-Pâtisserie, la chambre de Métiers, le Syndicat des Pâtissiers, le club des chocolatiers palois encouragent les Apprentis…avec comme parrain de premier choix, Yan de NADAU.

Les convives ont ainsi pu partager un excellent moment en toute simplicité avec Yan fidèle parrain depuis l’existence de l’opération. Une nouvelle fois de nombreux gourmands se sont réunis à l’Université des métiers de Pau, pour déguster les bûches de Noel préparées par les apprentis pâtissiers et les artisans boulangers-pâtissiers.

Mr DEVANT, Président de la Fédération de la Boulangerie-Pâtisserie a rappelé que cette opération tend, à promouvoir le travail artisanal, les jeunes et l’apprentissage, la formation continue, à travers un moment de convivialité de fin d’année.

Le métier veut ainsi rappeler qu’il existe une formation très qualifiante, et que chaque année environ 80 Jeunes choisissent cette voie, dans notre département.
Apprentis qui par leur sérieux, deviendront les futurs compagnons de travail indispensables au renouvellement générationnel.
Merci à Monsieur Christian SOTTOU de la fédération, pour la rédaction de ces lignes.

lundi 15 décembre 2008

Création d'Entreprises : les Meilleures Idées 2008

La crise est là, mais les idées de création fourmillent toujours autant, et les immatriculations battent des records. Le chiffre de 300 000 nouvelles entreprises créées devraient être atteint cette année.

Le journet du net publie ces jours-ci les "meilleures" idées françaises de l'année 2008, en tout cas les plus originales, osées, mais aussi simples parfois "encore fallait-il y penser !!!" : de l'hôtel mobile au pressing à domicile, en passant par la boutique dédiées aux personnes âgées ou encore l'annonce immobilière interactive ... on trouve tout et franchement, on se rend compte que la plupart des projets recèlent plus d'ingéniosité et d'audace que de moyens financiers....

Alors, rendez-vous immédiatement sur le journal du net en cliquant ici pour vérifier si l'idée que vous gardez au chaud depuis trop longtemps ... n'a pas déjà été développée par un ou une autre.

vendredi 12 décembre 2008

Bientôt pour vous : le statut d'Auto-Entrepreneur

Vous vous apprétez à créer votre propre activité : une nouvelle forme juridique simple, rapide à mettre en oeuvre sera bientôt disponible pour vous, surtout si cette création est un "test", c'est à dire si vous conserverez dans un premier temps un travail salarié à temps plein ou partiel.

Un dossier complet sur ce nouveau statut est disponible sur le site de l'APCE : on y trouve une fiche complète, les régles de base qui encadrent ce futur statut, et même un forum questions réponses ... en attendant la sortie officielle du décret d'application de ce volet de la Loi de Moderbnisation de l'Economie (LME).
Alors rendez-vous sur le site de l'APCE pour être prêt le 1er janvier 2009, date prévue d'entrée en vigueur de ce statut ...

mardi 25 novembre 2008

Journée de la Transmission Reprise à PAVIE (32)

Hier Lundi s'est tenue à l'Ecole des Métiers de Pavie, dans le Gers, la journée "Transmission Reprise" organisée par la chambre des métiers et de l'artisanat de ce département.

Le monde des professionnels, en ces temps agités, a besoin de se retrouver : Information, rencontres et projets de collaboration ont donc été à l'ordre du jour, entre porteurs de projets venus en nombre et les professionnels : OSEO, SIAGI, notaires, avocats, experts comptables ainsi que les banquiers de la place, dont le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne représenté par Patricia LEROUX (à droite) et Ariane MAGENDIE (à gauche sur photo) , toutes deux de l'espace dédiés aux professionnels à AUCH Malartic.

Tout au long de cette journée, l'accent a été mis sur la mise en évidence de la nécessaire préparation de la transmission sur 3 à 5 ans avec les professionnels qualifiés pour céder dans les meilleures conditions financières, fiscales et juridiques mais également donner toutes les chances de réussite pour le repreneur. Là est un savant dosage à trouver, car le repreneur ne l'oublions pas, à souvent bien plus à coeur de voir son entreprise continuer à se développer et prospérer après la cession, que de réaliser une opération financière "maximale".

Patricia LEROUX , quel est l'enjeu pour le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne de participer à de telles journées : "Notre présence sur ce forum démontre une fois de plus notre volonté et notre capacité à accompagner les projets de reprise en collaboration avec OSEO et SIAGI."

En somme, financer les reprises est bien le métier des banques, mais ce financement ne doit pas se faire de façon isolée. Les partenariats étroits qu'a su tisser le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne avec les Chambres de Métiers et les organismes d'accompagnement comme la SIAGI et OSEO, lui donnent aujourd'hui une force supplémentaire qui sert le professionnalisme de chacun et réussite des projets.

vendredi 21 novembre 2008

Crédit Agricole : Nous n'avons JAMAIS arrêté de prêter !


Ou quand les chiffres parlent d'eux même !!

..... 73,4 millirads d'€ de crédits aux PME-PMI en France en 2008 (1) ...

......... en Hausse de 11,8 milliards d'€ par rapport à 2008 (2) ...
........................... soit une Augmentation de + 19,2 % ...
.
Aujourd'hui plus que jamais, Le Crédit Agricole affiche sa fierté d'être le
1er partenaire financier des PME-PMI en France.
.
(1) Encours de crédits accordés par les Caisses régionales de Crédit Agricole et LCL aux PME-PMI à fin semptembre 2008 - Source Crédit Agricole S.A.
(2) A fin septembre 2008 par rapport à fin septembre 2007

vendredi 14 novembre 2008

Rencontre des Conseillers PROS du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne



Mercredi 12 et Jeudi 13 septembre étaient 2 journées particulièrement attendues par les conseillers professionnels des agences et espaces PROS du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. L'occasion pour eux d'abord de se rencontrer, d'échanger mais aussi de découvrir les nouveautés en matière d'offres proposées aux clients Agriculteurs et Professionnels de l'ensemble de la caisse régionale. Et le programme était plutôt copieux : présentation du tout nouveau Prêt à Piloter (incontournable aujourd'hui pour répondre aux variations de résultats professionnels d'une année à l'autre), de l'Offre "Photovoltaïque", de la Nouveau dispositif d'accompagnement des Jeunes Agriculteurs, des offres de financement de Campagne Appros en agriculture pour 2009, des nouveaux produits d'Epargne et de défiscalisation... plus beaucoup d'innovations techniques destinées à mieux répondre aux diverses demandes de nos clients, particulièrement en terme de délai.

Cela peut paraître paradoxal, mais en ces temps où les médias n'ont de cesser de décrier l'attitude des banques qui rechigneraient toujours à prêter, Pyrénées Gascogne bouscule les idées réçues et pré-autorise pas moins de 15 541 de ses clients professionnels sur les crédits ! C'est à dire que 15 541 clients peuvent pousser demain la porte de nos agences et très simplement, se voir débloquer un crédit pour tout usage professionnel ou privé. Il faut que cela se sache ... d'ailleurs décision est prise d'écrire à tous les concernés.


Coup de chapeau à tous les conseillers PROS qui font preuve au quotidien, aujourd'hui encore plus qu'hier, d'un grand professionnalisme face aux idées reçues et à l'approche des dossiers qui leur sont présentés.



vendredi 7 novembre 2008

La création d'entreprise : pas un rêve ... une réalité


Jean Claude VOLOT, président de l'APCE, a ensuite répondu aux questions des étudiants, en mettant quelque peu à mal le système d'éducation en France, inapproprié selon lui au développement des capacités créatives des jeunes ... morceaux choisis :

"On a tous en nous une capacité à créer mais le modèle éducatif ne permet pas l’expression de cette capacité.

Dans l’enseignement supérieur, la création d’entreprise n’est pas mise en avant comme une voie de réussite professionnelle. En France, on créé par nécessité et non par conviction !

Quand le salariat est fragilisé, on pense à la création … Ainsi, 25 % des créations sont de ce type, souvent des cadres qui sentent venir des problèmes dans leur entreprise et préfère la quitter. 5 % seulement sont de vraies vocations entrepreneuriales. A l’inverse aux Etats Unis, la création est vue comme un véritable tremplin pour « devenir riche », pourtant chez eux aussi 25 millions d’entreprises sont aux mains de femmes en situation de monoparentalité vivant dans des quartiers difficiles … on créé finalement aussi par nécessité, malgré une image décalée.

Le Bonheur d’être entrepreneur : le CAP des 3 ans …100 % de ceux qui passent ce cap veulent rester entrepreneurs et ne regrettent en rien leur passé !

Les premiers plaisirs : La première commande (Champagne !) … le premier paiement (immense). Mon Théorème : le bonheur arrive quand la somme des plaisirs dépasse la somme des problèmes : Au bout de 3 ans c’est en général le cas.

En reprise : Les jeunes ont une vraie capacité à dynamiser les « vieilles » entreprises

Profil de l’entrepreneur : Celui qui est bon en tout et excellent en rien : surtout pas un expert ! Les qualités à réunir : l’empathie (capacité à comprendre l’autre : client, salarié, fournisseur, …)

Et la crise actuelle ? Créer une entreprise, c’est accepter de se mettre en danger ! Donc crise ou pas crise, ça ne change pas la donne de départ.

Les 3 conseils pour créer :
* Rédiger noir sur Blanc son projet
* Bien s’entourer, multiplier les contacts
* Se tenir à son projet, ne pas dévier de ligne de conduite

Et surtout … ne pas rêver : FAIRE"

vendredi 31 octobre 2008

Les Jeunes et la Création d’Entreprise

Jean Claude VOLOT, Président du Conseil de l’APCE (Agence Pour la Création d'Entreprise) était Jeudi 14 octobre dernier à l'Ecole Supérieure de Commerce de Pau, devant un parterre d'étudiants et de professionnels de l'entreprise. Carte de visite à l'appui (il a lui même repris, créé et fusionné 24 entreprises), il est venu bousculer les idées reçues sur la création, et remettre en question la destinée de ces étudiants promis à de brillantes carrières ... de salariés :

Avant toute chose, M. VOLOT a rappelé les rôles et missions de l'APCE :

Ø Un site d’état : le plus important site INTERNET dédié à la Création Reprise
Ø Un site relai pour les actions gouvernementales (cf Statut de l’auto-entrepreneur)
Ø Un Observatoire des pratiques entrepreneuriales (OPPE)
Ø Les maisons de la création d’entreprise avec des réseaux d’accompagnement au local
Ø Des statistiques (en collaboration avec l’INSEE)
Ø La connaissance de la législation
Ø Du Benchmarking : voir ce qui se fait ailleurs
Ø De l’aide au financement, guide sur les différents réseaux d’accompagnement
Ø De l’e-learning en Projet pour permettre aux banquiers de mieux parler avec les créateurs et vice versa

La France est plutôt bien dotée en dispositifs et financement de soutien aux projets. Réseaux denses et efficaces : chambres de commerce, des métiers, experts comptables …

Selon Jean Claude VOPLOT, les freins à la création d'entreprise sont aujourd’hui de 2 types :

Ø le financement : trouver les fonds nécessaires et surtout, « ramasser un maximum, ne pas se limiter au plan de financement afin d'être immédiatement à l’aise pour faire face à une opportunité de développement. Solliciter tout le monde : les banques, la famille, les business angels, les réseaux, les assujetti ISF (défiscalisation possible en investissant dans une PME) présenter son projet à des concours …
Ø La peur de l’échec ... LE mal français ! Le système éducatif en France ne fonctionne que par l’échec, cette peur se propage ensuite sur la vie professionnelle. Si on rate la première fois, c’est pas grave … on recommence : le taux de succès d’une « première » entreprise est de 66 %, il monte à 80 % pour les « 2éme tentatives ... »

Aquitaine et Midi Pyrénées sont 2 régions très représentatives de la moyenne nationale dans la création reprise. Quand la France enregistre 200 créations pour 10000 habitants, aquitaine en est à 234.

Le % des créateurs de moins de 30 ans est en France de 21 %. Il est de 22 % en Aquitaine, dont 8 % seulement sont issus de l’enseignement supérieur ou secondaire. Le piège des grandes écoldes, c’est qu’elles donnent le sentiment et même le conseil de devoir se tester sur le salariat avant de créer ... Résultat, l’entreprise bouffe le jeune, lui donne le sentiment d’être la seule à pouvoir exploiter ses capacités et le rémunérer en conséquence, l’englue dans le système et finalement lui ôte l’envie de créer !

La suite la semaine prochaine sur le BLOG ....

vendredi 24 octobre 2008

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'engage aux côtés de la Chambre des Métiers 65

On ne le sait que trop, le dire c’est bien, l’écrire c’est encore mieux : rien de tel qu’une convention pour donner l’occasion à Pyrénées Gascogne et à la Chambre de Commerce des Hautes Pyrénées de s’engager autour des apports mutuels que l’un et l’autre peuvent envisager pour accompagner de concert les futurs artisans du département 65. Pendant plusieurs mois, les protagonistes se sont rencontrés, se sont découverts et se sont rapidement rendus compte qu’un partenariat allait donner plus de poids à leurs actions en faveur du développement économique du département. C’est ainsi que la Convention a été signée Vendredi 14 octobre dans le cadre du Salon Pyréne Expo, par M. Jean Louis SEPET, président de la Chambre des Métier et M. Jean Louis CAZAUBON, vice-président du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. Elle organise les échanges entre les deux parties, avec par exemple la participation de Pyrénées Gascogne à l’animation des Stages de Préparation à l’Installation, l’organisation commune de distinctions pour les jeunes entreprenants et leur maître de stage : Trophée des Jeunes apprentis, Trophée du développement durable.

Cette convention engage encore une fois Pyrénées Gascogne dans un partenariat fort à un moment clé de la vie des futurs artisans. Les valeurs du mutualisme en sont bien entendu son ciment, et nous lui souhaitons tous longue vie et pleine réussite.

mardi 21 octobre 2008

Bravo à BRIGITTE

C'est donc "Brigitte" qui aura très prochainement le plaisir de recevoir quelques cadeaux gracieusement offerts par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, pour son mérite à avoir découvert ce qui se cachait derrière l'idéogramme de mon dernier article :

Il s'agit, comme elle l'a bien expliqué, de l'association de 2 idéogrammes : Le premier "Wei" à lui seul signifie "danger". Le second "ji" symbolise l'"opportunité" ; l'ensemble formant dans la langue chinoise le mot "Crise", et met bien en avant les aspects positif ET négatif de ce terme, du moins dans l'approche qu'en font les chinois. "Wei Ji" pourrait en quelque sorte se traduire aussi par "Chance Suspendue". Ne pas saisir l'opportunité d'une crise, c'est en quelque sorte laisser passer sa chance qui, même si elle est cachée, reste à portée de main ... Pour cela il conviendra d'appréhender ce que l'on voit, ce que l'on sait (le plein) , mais aussi ce que nous ne voyons pas (le vide) (1).

Plein de substance à méditer en ces temps perturbés...

Pour ma part, je vois surtout dans les opportunités induites par cette crise, l'occasion pour la société et ses citoyens, qui ont touché du doigt les dérives et dangers d'un système trop permissif, mais qu'ils ont eux-même fabriqué, de repenser une organisation mieux adaptée à la sécurité dont tout le monde aspire soudain, et derrière cela à une certaine "moralité" des échanges financiers à travers le monde.
Et vous ?
ps : Merci A Brigitte de me contacter au 05-59-12-76-99 pour récupérer son (ses ???) cadeau(x).

(1) : Source "L'esprit Wei-Ji", Didier Heiderich

mercredi 15 octobre 2008

Enigme ....

Je vous propose une petite recherche autour de cet idéogramme :
Que signifie-t-il ? La première bonne réponse ... argumentée s'il vous plait sur le BLOG recevra une récompense (je vais essayer de négocier une bouteille de champagne autour de moi !!!)

Enfin une occasion pour tous les lecteurs bien trop silencieux du BLOG de donner du clavier...

A très bientôt

mardi 14 octobre 2008

Crise Financière : Ce que fait le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne

Les banques sont montrées du doigt car dit-on, elles ne sont plus prêteuses ! Les entreprises ne trouveraient plus de crédit pour financer leurs investissements, contribuant ainsi à freiner la croissance nationale ….

Je vous propose de rencontrer M. Eric ROUSSELIN, Directeur des marchés de l’agriculture et des Professionnels au Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne pour nous éclairer sur ce sujet, et savoir réellement comment ça se passe aujourd’hui dans les agences du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.

M. ROUSSELIN, Le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne distribue-t-il vraiment moins de crédits aux entreprises depuis le début de la crise financière ?

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ne manque pas de ressources, et n’a aucunement la volonté de réduire les crédits, en particulier aux entreprises. Cela ne veut pas dire que nous prêtons dans n’importe quelles conditions. Comme par le passé, il nous arrive de conseiller un client de ne pas investir, mais en raison du manque de fiabilité de son projet sur une situation économique donnée. C’est notre devoir de banquier, la crise n’a rien modifié sur ce point. S’il fallait une preuve, en voici une : l’octroi des crédits sur les Pros et les Agris a progressé sur Pyrénées Gascogne de 9,5 % sur 9 mois en 2008 par rapport à la même période en 2007.

Nous constatons d’ailleurs une demande de crédits assez forte chez certaines entreprises qui souhaitent « profiter » de la crise pour se donner plus de moyens pour demain, et être compétitives lorsque l’économie sera assainie.

Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne est la banque des Pros sur son territoire, et nous entendons bien assurer ce rôle en ces moments particuliers, c’est à dire continuer notre politique de crédit et de soutien aux agriculteurs, entreprises, artisans, commerçants et autres professionnels.

Que conseillez vous aujourd’hui aux porteurs de projets, créateurs et repreneurs, qui hésitent, vu le contexte à enclencher la marche avant ?

Nous avons tous besoin de nous appuyer sur les fondamentaux dans la préparation d’un dossier de financement quel qu’il soit : création, reprise ou développement. Un dossier se travaille avec des perspectives à court terme, et à long terme. En création, une étude de marché est incontournable, même si l’impression de bien maîtriser son sujet est prégnante. Des hypothèses sont avancées, une haute, une basse avec dans ce dernier cas une étude minutieuse de «comment je m’adapte si les résultats escomptés ne sont malgré tout pas au rendez-vous ? ». Tout a son importance : l’apport de départ, la forme juridique d’exploitation … En reprise aussi, il faut savoir apprécier les capacités matérielles, humaines, financières qu’aura cette entreprise à s’adapter aux changements plus que probables de demain.

Et dans tous les cas, 1 principe de base : BIEN S’ENTOURER !!!! Nous ne le dirons jamais assez. Les créateurs et repreneurs ont la chance d’avoir autour d’eux beaucoup de pôles de compétences : les chambres de commerce, de métiers ou encore d’agriculture, les experts comptables et centres de gestion, les conseillers juridiques et notaires et bien sûr la banque… Aucun de ces contacts ne sera de trop aujourd’hui.

jeudi 9 octobre 2008

Les Prix de cession des Pharmacies

On assiste sur les pharmacies à une baisse sensible et constante du taux de marge depuis 199, passant de 31% à 27,5% en 2007. L’EBE est quant à lui impacté de 3 % à la baisse pour laisser un excédent sur chiffre d’affaires de seulement 11,5 % en 2007.

Du coup, le prix des cessions des pharmacies évolue, mais par forcément dans le même tendance. Ce prix, après avoir considérablement chuté en 1999 pour représenter 83 % du chiffre d’affaires, est remonté à 91 % l’an passé, les repreneurs « pariant » toujours sur une activité « sûre » au regard de l’explosion des besoins de santé due à l’allongement de la durée de vie. Preuve de ce phénomène : malgré une moindre rentabilité, le prix moyen de cession des officines de pharmacies a progressé de 83 % de chiffre d’affaires en 1999 à 91 % en 2007. Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne enregistre lui sur la même année, un niveau légèrement plus élevé à 94 %.

Toutefois, les variations peuvent être sensibles selon les zones géographiques considérées :

=> Pharmacies de quartier : 90%
=> Pharmacies de centre ville : 92%
=> Pharmacies Rurales : 95%
=> Pharmacies de centre commercial : environ 105% .

Dans le même temps, on assiste aussi à une évolution juridique du mode d’exploitation des pharmacies :

L’activité individuelle connaît une très forte baisse pour ne représenter en 2007 que 20 % , compensée par une nouvelle forme, mieux adaptée à la protection, qu’est la SEL (Société D’Exploitation Libéral). Cette société commerciale a été créée pour permettre l'exercice de l'ensemble des professions libérales en sociétés de capitaux (voir APCE) . 50 % des pharmacies actuelles travaillent dans ce contexte.

Le conseil des financiers : bien négocier le prix d'achat et bien étudier son environnement actuel et futur, notamment les projets de construction ou d'agrandissements de centres commerciaux en proximité. Et tenir compte en zones rurales de l'évolution de la démographie en faisant preuve d'innovation dans les produits et services proposés.

mardi 7 octobre 2008

Du nouveau dans le Domaine de la Pharmacie

L’univers réglementaire des Pharmacies est en passe de changer radicalement sous l’impulsion d’une évolution réclamée par l’Europe. Les 3 points principaux de ce projet sont les suivants :

Suppression du monopole de la vente des médicaments sans ordonnance
Ouverture du capital des officines à des non pharmaciens
Remise en cause de la limitation du nombre d’installations selon la population.

Les conséquences prévisibles de ces évolutions sont une prise du marché par des chaines détenues par les hypermarchés (comme en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis) et donc un risque de disparition d’officines sur le territoire français. 23000 officines sont aujourd’hui implantées sur le territoire français, certaines estimations prévoient la disparition de 5000 d’entre elles si cette libéralisation de la profession est entérinée.

Comment se préparer à cette évolution lorsqu’on s’apprête à reprendre une pharmacie :

D’abord, bien évidemment dans un tel contexte, être prudent et vigilant sur le choix de l’officine à reprendre. Les petites officines de centre ville demanderont à être agrandies pour offrir d’autres prestations afin d’améliorer la rentabilité et lutter contre les GMS. En effet, les réformes enclenchées par la sécurité sociale vont amplifier l’effet dérèglementation, diminuant les marges de 30 à 20 % maximum.


L’activité des officines en pharmacie recouvre pas mal de diversité : milieu urbain, rural, centre commerciaux, chiffre d’affaires, formes juridiques … Tout cela doit être pris en considération lors de votre projet, et impactera très directement la réussite de votre entreprise.

La suite sur le BLOG jeudi......

vendredi 3 octobre 2008

20 milliards d'€uros pour les Entreprises Françaises

Nous le disions Mardi dernier, difficile aujourd'hui pour les entreprises en création ou en développement de financer leurs besoins en investissements auprès des banques. Parallèlement, OSEO est de plus en plus sollicité dans l'appui au financement des PME. Suite à sa rencontre avec les patrons des principales banques françaises, le gouvernement a donc décidé de soutenir financièrement l'activité économique des entreprises en débloquant des fonds destinés à faciliterl'accès au crédit.

Le plan comprend trois volets :

  1. Le renforcement des moyens d'OSEO, banque de financement des PME qui intervient soit par dircement auprès des entreprise, soit par une garantie donnée aux prêts consentis par les banques traditionnelles. La capacité d'OSEA sera ainsi accrue de 50 % sur la partie prêts, et de 2 milliards d'€uros sur la partie garantie,

  2. Augmentation de la part des ressources collectées sur l'épargne réglementée (surtout LDD mais aussi LEP) laissée à la disposition des banques pour le financement des PME,

  3. Renforcement de la procédure de sauvegarde des entreprises en difficultés en permettant à une majorité des créanciers d'une entreprise placée sous ce plan de transformer lesdites créances bancaires en actions, diminuant ainsi le poids de leur endettement.
Ce plan a l'ambition donner de l'air aux banques, et par là même aux entreprises françaises qui doivent poursuivre leur développement malgré la crise actuelle.


Voir communiqué du président de la république du 2 octobre 2008.

mardi 30 septembre 2008

Crise Financière et Création d'Entreprise

La tourmente actuelle autour des marchés financiers a-t-elle (et aura-t-elle) des répercussions sur l'activité de création et reprise d'entreprises ? Loin de moi l'idée de répondre à cette question somme toute délicate et complexe, mais plutôt de faire un tour d'horizon des publications des spécialistes qui se penchent sur la question dans les colonnes de vos quotidiens ou les lignes de leurs sites.

Les derniers chiffres de la création d'entreprise (Insee - Août 2008), montrent effectivement un net repli : -9.8 % du nombre des nouvelles immatriculations par rapport à la même période 2007. Cependant, les huit premiers mois 2008 restent plus favorables à la création que ceux de 2007, avec une croissance de 5.7 %.

Les créateurs sont-ils donc quelque peu engourdis ? ou ont-ils plus de mal à démarrer ? L'entreprise.com souligne la frilosité des banques à l'égard des PME fraçaises : "La crise financière rend les banques plus regardantes". Le site s'appui sur une enquête menée par l'IFOP dans laquelle 72 % des patrons intérrogés "ont le sentiment que la crise des subprimes a eu, ou aura des effets négatifs sur les conditions d'accès au crédit des entreprises".

Les Echos ont publié dans leur édition d'hier (lundi 29/09) un dossier complet sur ce thème. On y lit entre autre que "les banques ont commencé à traiter les PME de la même manière que les grandes entreprises du fait de la dégradation des conditions économiques". Anne DRIF, auteur du dossier, souligne la meilleure position vis à vis des PME des "banques régionales" vis à vis des "banques généralistes" du fait de leur ressources plus importantes

Enfin, la progression importante de l'activité d'Oséo (+ 20 % sur la première moitié de 2008), banque publique des PME, signale aussi un changement fort dans le financement des PME. Mais, comme le souligne Armaund CADOUX son directeur général, les banques ne nous appellent pas en substitution, mais en appui sur des dossiers à enjeux ou à risques largement supérieur à la moyenne.
En conclusion, la crise financière actuelle doit encourager encore plus qu'hier tout créateur / repreneur à bien préparer son dossier, bien étudier sa future activité pour d'abord se rassurer personnellement sur la réussite de son projet, et ensuite décrocher les moyens et crédits convoités.

mardi 23 septembre 2008

La Diversité


Mon patron est entré ce matin dans mon bureau par cette phrase déroutante … C’est quoi la diversité ? Sommes nous vraiment différents ? … et en quoi. C’est vrai que mon équipe de travail et moi-même avons eu l’étrange idée d’écrire dans nos bureaux une devise : « La diversité créé la Richesse !! »

Il est vrai aussi que ma petite philosophie maison veut que des différences naissent les idées, et des idées les échanges, des échanges les solutions ... etc, etc ...

Le créateur d’entreprise, par exemple, sentira poindre en lui une idée à la lumière des différences qu’il observe entre les comportements des sujets qui l’entourent. De cette idée il fera un objet de réflexion, d’abord personnel (est-ce bien raisonnable ?) puis partagé en cercles de plus en plus larges, afin de construire un projet (solution), fruit de cette somme d’éléments … aboutissant peut-être finalement à un banal compromis ! N'avez vous jamais eu ce sentiment bizarre d'avoir réussi à satisfaire tout le monde ... mais finalement personne, à commencer par vous même ?

A ce stade, je me jette sur Google et tape « citation compromis ». 2 ou 3 d'entre elles illustrent bien ma pensée du moment " La vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis" (Hèlene RIOUX, Romancière québécoise, Un sens à ma vie). Ou encore « Un compromis fait un bon parapluie, mais un mauvais toit » (Robert Lowell, poète Américain, Démocratie).

Pour faire court j’aurais envie de dire : la diversité OUI, à condition qu’elle n’inhibe pas le potentiel créatif des uns et des autres, sous prétexte d’entrer dans le socialement acceptable, le politiquement correct, le compromis, l’EVIDENT qui privera de toute sa substance, de toute sa richesse l’idée première. La diversité est là pour stimuler le potentiel des uns et des autres.

J'accepte bien sûr toute idée et avis divergents ... mais n'en ferai aucun compromis personnel ... Sur ce , bonne soirée !
ps : Je voudrais rassurer mes proches collègues en leur disant que toute ressemblance avec une situation réelle serait bien entendu purement fortuite !

vendredi 12 septembre 2008

Création d'Entreprise et RSA

Le RSA, ou Revenu de Solidarité Active, et une alternative aux minima sociaux actuels : Revenu minimum d’insertion (RMI) ou Allocation de parent isolé (API)- . « L’objectif est de permettre aux personnes titulaires de ces aides de pouvoir reprendre un emploi sans se retrouver dans une situation financière plus défavorable », affirme-t-on au haut commissariat aux Solidarités actives. Le RSA viendra en complément du salaire que la personne percevra du fait de son travail, si celui-ci est inférieur au montant du minimum social perçu antérieurement. L’idée est également de rassurer les entreprises qui hésitent à embaucher un bénéficiaire de minimum social souvent longtemps éloigné de l’emploi.

Les créateurs actuellement bénéficiaires du RMI sont concernés par le RSA : tant que le revenu issu de leur nouvelle activité restera inférieur aux revenus antérieurs à la création, le RSA sera versé pendant 3 ans maximum. Si vous êtes déjà chef d'entreprise, sachez que l'emploi d'un salarié bénéficiares du RSA n'a aucun effet sur le "coût" social de la personne concernée.

Actuellement en test sur 40 départements, dont le Gers, la généralisation du RSA sera débattue au parlement à partir du 22 septembre. Son déploiement national est prévu pour le 1er juillet 2009.


lundi 8 septembre 2008

L'entreprise et la Femme

30 % des créations et des reprises d'entreprise sont conduites par des femmes. Leur présence est plus importante parmi les repreneurs : 26 % des créateurs sont des femmes et 36 % des repreneurs. Avec un âge moyen à la création de 38,2 ans, la première préoccupation de la « créatrice » ou « repreneuse » est « d’assurer leur propre emploi » (65 % contre 51 % chez les hommes. D’ailleurs la volonté d’embaucher des salariés est beaucoup moins affichée, la femme recherchant beaucoup plus un épanouissement personnel au travers d’une autonomie de travail.

Comme on peut s’y attendre, on trouvera une moindre proportion de femmes dans les créations ou reprises du secteur du bâtiment. Elles sont beaucoup plus présentes par le secteur du commerce de détail (21 % contre 13 % chez les hommes), de la santé et éducation (12 % contre 3 % chez les hommes) et du secteur très en vogue aujourd’hui qu’est le service à la personne (10 % contre 1 % chez les hommes).

Réussissent-elles mieux que les hommes ? C’est bien sûr la question que vous vous posez (n’est-ce pas messieurs …) à la lecture de ces lignes ! Eh bien si l’on considère les simples données chiffrées … malheureusement non. Seulement 57 % des entreprises créées par les femmes sont en activité 3 ans après leur création. Ce chiffre s’explique par une formation moindre chez la femme créatrice que chez l’homme, mais aussi parce que la création arrive souvent comme une alternative « forcée » à un retour à l’emploi difficile suite à une interruption de l’activité professionnelle pour élever ses enfants. Le taux de succès est d’ailleurs similaire aux hommes lorsque l’on considère des niveaux de formation équivalents, ou des motivations plus offensives (goût d’entreprendre, opportunité) que défensives (échec dans la recherche d’un emploi salarié).

Pour approfondir le sujet, aura lieu Mercredi 10 septembre à Toulouse la 4ème édition des Rencontres Européennes Femmes & Entreprises à l'Université des Sciences Sociales. Elles auront pour thème "l'Europe par la Créativité" (l’entrée est gratuite). Au programme :
Conférences - débats - 9 ateliers thématiques - Pôle Europe "forum & débats"- Pôle informations (stands d'information sur 3 thèmes : Crée ta boîte-choisis ton métier-Forme toi)- Pôle complémentarité de compétences- Boutique de la créativité

Infos supplémentaires et inscription en ligne : http://www.femmes-et-entreprises.com/ 05 61 57 24 75

source de l'article : Enquête INSEE Sine 2002. Rapport de l'APCE Novembre 2006

vendredi 5 septembre 2008

Envie d'Agir : un site à découvrir

Un site ... pas nouveau mais remarquable dans l'accompagnement du créateur : Envie d'agir est un partenaire à la fois utile (on y trouve de nombreuses brochures et outils pour la présentation de son dossier) et original. Original en ce sens qu'il fait preuve dans la création d'une réelle préoccupation des enjeux du développement durable : humanitaire, citoyenneté, environnement, culture, tous ces domaines sont traités comme de vraies "entreprises", de vraies actions de développement du territoire qui ont leur place à côtés des créations plus "traditionnelles". Normal, le site reçoit le partenariat du Crédit Agricole, la Banque du Développement Durable, aux côtés du CIDJ, de l'APCE et d'autres institutions d'accompagnement des créateurs.

Le site regorge d'idées, de témoignages en tous genres. Vous pouvez même poser votre candidature à des concours de différentes catégories dotés en Prix, et ainsi recevoir un soutien financier appréciable pour votre démarrage.

Alors Rendez-vous sans plus tarder sur : Envie d'agir

jeudi 28 août 2008

IS ou IR ???

Les revenus professionnels qu'ils soient prélevés ou pas nous l'avons vu mardi, subissent le poids des prélèvements sociaux et fiscaux.

Une solution pour palier à ce handicap est de se structurer sous une forme sociétaire (SARL familiales, EURL, EARL pour les agris ….) et opter pour le régime de l’impôt sur les sociétés. Ce régime, assez impopulaire dans le milieu de l’entreprise (il est réputé complexe, exigeant en tâches administratives …) peut s’avérer vraiment intéressant d’un point de vue « optimisation fiscale et sociale » (en clair pour payer moins d’impôts et de charges sociales !).
Le port de Bastia
Pourquoi ?
¤ Primo parce que l’assiette des charges sociales ne sera plus le revenu de l’activité mais la rémunération de gérance versée par la société à son (ses gérants). La part de revenu non prélevée « échappe » ainsi au prélèvement social (sauf CSG et RDS)
¤ Secundo parce que le taux IS appliqué aux revenus de sociétés inférieurs à 38120 € n’est « que » de 15 % (et non de 33 1/3 comme la normale). Si l'ensemble de vos revenus vous placent à l'IR sous une tranche supérieure, l’option s’avère intéressante.

¤ Tercio les revenus que vous vous verserez en votre qualité d’associé (et non plus de gérant) sont classés dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Ces dividendes bénéficient à ce titre, d’un abattement de 40 %, avec une possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL).

Seule contrainte : l’option à l’IS est irrévocable. Mieux vaut donc être sûr de son choix et prendre conseil auprès d’un spécialiste averti.

La future Loi de Modernisation de l'Economie devrait cependant atténuer l’impact social sur les professionnels placés sous le régime de l’impôt sur le revenu (voir articles sur le Blog en date des 5 et 11 août).

mardi 26 août 2008

Bien choisir son régime fiscal ...

La liberté … c’est avoir le choix disent certains. Je ne sais pas si l’on peut vraiment t parler de liberté lorsqu’il s’agit de verser son obole dans l’escarcelle de l’état, mais beaucoup d’entre vous, créateurs, repreneurs avez en tout cas le choix en matière fiscale.

La plupart du temps, le démarrage d’activité, qu’il soit à titre individuel ou sociétaire, se fait sous le régime de l’impôt sur le revenu (IR). C’est à dire que vous êtes invité à calculer le revenu réel

Les îles Lavezzi au large de la Corse
(produits – charges) ou forfaitaire (% du Chiffre d’affaires) sur une période donnée (exercice) et à le porter sur votre déclaration annuelle de revenu. Ce revenu sert ensuite de base au calcul de vos charges sociales.

Le hic (car il y en a 1 !), c’est que, à l’inverse d’un salarié pour lequel l’intégralité du revenu est disponible pour les besoins d’ordre privés, le revenu d’un professionnel quel qu’il soit n’est pas entièrement dirigé sur le budget familial ou personnel. Tout Pro ou Agri sait bien qu’il va devoir conserver dans le giron de son entreprise une partie des bénéfices d’une année, pour se constituer une réserve financière (fond de roulement), autofinancer les investissements futurs ou encore rembourser le capital des prêts souscrits (ils ne constituent pas une charge). Si bien que les charges sociales vont peser non seulement sur le revenu prélevé, mais aussi sur la partie de revenu qui va rester dans l’entreprise.

La suite dans quelques jours .....

mardi 19 août 2008

Les Marchés à Terme : un véritable outil de pilotage de son Exploitation Agricole

Volatilité des Prix, contrats financiers Euronext, spéculation sur les céréales, autant de notions pour le moins obscures qui ont été évoquées en cette matinée du 27 juin, à Castelnau Magnoac, devant une assemblée d’une trentaine de personnes : Agriculteurs, professionnels des Centres de Gestion et autres partenaires des Agriculteurs.

C'est étonnant et pourtant très vrai : les marchés boursiers peuvent aussi ... sécuriser le revenu des professionnels agriculteurs dans un contexte de forte variation des prix. Rendez-vous compte : le prix de blé a varié de plus de 280 €/t au printemps dernier à 177 € fin juillet 2008 (Prix FOB pour les avertis), soit une chute de 37 % en quelques semaines. Difficile dans ce contexte de prévoir, gérer et assurer un revenu sur l'année. Les marchés à terme sont un véritable outil de gestion à disposition des céréaliers, mais aussi éleveurs ou producteurs de porcs, à conditions toutefois de savoir bien manoeuvrer dans un univers qui demande beaucoup d'expertise et de clairvoyance.

C'est pour sensibiliser les agriculteurs qu'Olivier COIGNAC, responsable de l’association ADACM qui œuvre dans le département des Hautes Pyrénées pour le développement d’une agriculture performante et dynamique, a initié une réunion animée par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne. La banque verte offre en effet tous les outils nécessaires aux agriculteurs qui, une fois armés d'une solide formation, peuvent utiliser les marchés à terme pour mieux gérer leur exploitation.
L’objectif affiché d'une telle rencontre était de « démystifier » le thème des Marchés à Terme : en comprendre les principes, en connaître les enjeux et savoir si cet outil de pilotage peut être utile sur son exploitation. Mission réussie puisque la plupart des participants ont souhaité poursuivre la démarche avec une formation plus poussée destinée à "dompter" les marchés à terme et les utiliser en toute sécurité.

Jean Marc CAZENEUVE, Directeur des agences de MAGNOAC-BAISE et NORD-BIGORRE s’est félicité de la réussite de cette rencontre : « Les agriculteurs apprécient quand le Crédit Agricole leur montre que nous sommes toujours LA Banque partenaire n° 1 de l’agriculture. Ces animations nous positionnement clairement en ce sens, assurent notre attachement toujours fort à l’agriculture, et montrent aussi que nous savons répondre présents sur des offres originales Haut de Gamme, quand nous sommes plus traditionnellement reconnus sur le domaine du crédit. »
Pour en savoir plus : Pleinchamp.com : Le site n°1 en Agriculture.

lundi 11 août 2008

La Loi de Modernisation de l’Economie : le Volet Financement et Garanties

Aujourd’hui, le statut d’entrepreneur individuel implique une protection patrimoniale à l'unique niveau de sa résidence principale : ce sera à partir de 2009 l’ensemble des bien fonciers (bâtis et non bâtis) non affectés à un usage professionnel qui deviendront « insaisissables », hormis bien entendu les garanties réelles nécessaires pour l’accès à certains crédits bancaires.

L’entrepreneur individuel pourra également créer une Fiducie Quesako me direz-vous ?
Bonifacio - Sud Corse
En France, la fiducie a été introduite dans le code civil en février 2007 pour ne concerner que les sociétés soumises à l’Impôts sur les Sociétés (le constituant) envers les établissements de crédits (appelés fiduciaires). La fiducie est l'adaptation hexagonale du trust anglo-saxon. Il s'agit simplement d'un transfert de propriété limité dans le temps et dans l'usage : le fiduciant transfère son droit de propriété au fiduciaire, qui s'engage à le gérer et à le restituer à une date donnée. Nouvelle forme de garantie de créances, la fiducie en tant que régime volontaire et contractuel, permet à toute une série de catégories de personnes d'être déchargée de la gestion de biens, tout en les attribuant à une personne de confiance (le fiduciaire) qui doit les gérer avec loyauté et attention (ou diligence) pour leur bénéfice.

Enfin il est également question de créer un véritable dispositif de « réserve spéciale d’autofinancement » afin d’alléger le poids fiscal et social sur la partie de revenu non prélevée et consacrée à l’autofinancement de l’entreprise.
Soyez donc attentifs aux prochaines sorties de décrets, et intégrez d'ores et déjà ces nouvelles données à votre projet de création.

mardi 5 août 2008

La Loi de Modernisation de l’Economie


La croissance est en berne, les entreprises (surtout petites et moyennes) n’ont pas le moral … et surtout un tiers des français et 2 tiers des jeunes se disent prêts à créer un jour leur propre entreprise. Voilà les données de départ d’un ensemble de mesures récemment adoptées par le parlement qui s’appliqueront dès 2009 à l’ensemble des entreprises de notre territoire national, une fois les 20 ordonnances et pas moins de 123 décrets nécessaires publiés.

L’objectif du gouvernement est clair : gagner 0,3 % de croissance, créer 50 000 emplois annuels par une simplification administrative des obligations des entreprises et un important allègement fiscal et social, couplés à des périodes de transition destinées à ne pas freiner les potentialités de développement sous prétexte de complexification de la gestion et explosions des coûts sociaux / fiscaux à cause du franchissement de seuils (nb de salariés).

1ère innovation concernant les futurs créateurs : la création du Statut de l’Auto-Entrepreneur

Le principe : j’ai une idée, je fais (je teste) et après je vois … et je ne paie que sur la base de ce que je gagne :

¤ Simple déclaration auprès du CFE
¤ Suppression de l’autorisation administrative pour utiliser son domicile comme local professionnel
¤ Interruption de l’activité selon formalités simples
¤ Charges sociales assises sur le Chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel
¤ Suppression de l’assujettissement à la TVA
¤ Exonération de taxe professionnelle pendant 3 ans



Bien d'autres mesures vont accompagner cette loi, nous découvrirons ensemble la prochaine fois celles concernant le financement et les garanties.



lundi 21 juillet 2008

Où m'installer : Episode 2



Le doux rêve du retour à la Campagne

Abandonner PARIS pour aller se nicher au fin fond de la campagne, de nombreux citadins nourrissent tous les soirs ce projet. Mieux vaut quand même bien mûrir et minutieusement préparer le grand saut … car c’en est un à tout point de vue, personnel, professionnel, familial, financier.


Sur ce dernier point, il existe des aides spécifiques qui varient considérablement d’une région à l’autre, voire même entre département :

Les aides locales en milieu rural

Comme leur nom l’indique, elles sont dépendantes d’instances territoriales (Conseil Régional, Conseil Général, Communauté de communes, Pays, voire Parc Naturel Régional )

A ce niveau, le mieux est de prendre un rendez-vous avec la chambre consulaire dont dépendra votre activité pour connaître sur votre lieu d’implantation les aides prévues sur votre future activité.

On peut également visiter les sites Internet … mais pas forcément toujours à jour !

Le site du Conseil Général du Gers présente directement un « catalogue des aides » : très clair, il permet en quelques clics de savoir si son activité est susceptible ou pas de recevoir une aide. On y apprend par exemple que le département aide à hauteur de 20 % (limite de subvention 20 k€) la construction ou l’extension de bâtiment d’activité économique en zone rurale, implantés dans les communes de – 2000 hab. Mais il faut bien le souligner, l’essentiel des aides concerne pour ce département le secteur de l’agriculture.

Les Hautes Pyrénées sont quant à elles dotées d’un comité de développement spécifique : le CDDE (Comité Départemental de Développement Economique). Véritable outil de pilotage des actions en faveur du développement du territoire, ce comité reçoit et analyse les projets qui lui sont présenté, pour envisager un accompagnement et une aide spécifique par la voie, par exemple, de sa plateforme économique Bigorre Initiative.

Où m'installer ? Episode 1


Choisir le lieu

Près de mes futurs clients, dans une rue passante si je suis commerçant,
dans une zone bien desservie (autoroute, chemin de fer, voire aéroport) si je suis artisan ou chef d’une PME … les contraintes de sélection d’un emplacement sont nombreuses.

Mais il faut aussi penser à la fiscalité parfois plus attrayante sur certaines zones.
A ce sujet, des textes de loi sont fréquemment publiés dans le but de dynamiser certaines zones jugées peu investies par les créateurs ou repreneurs, où lorsque ces zones présentes des caractéristiques dissuasives, notamment lorsque la concurrence avec l’investissement immobilier locatif est forte. Aujourd’hui, ces aides incitatives, de nature fiscale mais aussi sociale, se déclinent en 2 catégories :

Les aides nationales (qui dépendent de 2 types de territoires) :

Les Zones d’Aide à Finalité Régionale ( AFR) : Une bonne partie de notre territoire du Sud Ouest se trouve dans ces zones : voir Liste
Ce programme Européen vise à booster l’activité de certaines zones. Les aides portent sur les dépenses d’investissement (bâtiments, terrains, équipements) ou sur le coût des créations d’emploi liées à ces investissements (salaires et charges).

Les Zones de Revitalisation Rurales (ZRR) : Ce sont des zones à faible densité de population, qui connaissent le plus souvent des difficultés en terme économique. Elles seront intéressantes pour les artisans, ou entreprises de prestations à distances, moins pour les activités de commerce ou d’aide à la personne (voir prochainement un article consacré à ce thème)

Vous trouverez un tableau très complet des aides possibles (directes, fiscales, sociales) sur le site de l’APCE car il faut bien le dire, c’est une véritable « Jungle » qui combine la zone d’implantation (parfois différente des 2 définitions ci-dessus), le type d’activité, le type de projet, le profil du créateur…

Un bon conseil : Ne jamais perdre de vue son activité et la zone optimale d’implantation « physique » : dessertes, clients, fournisseurs, réseau internet … Mais ça vaut toujours le coup, une fois cette zone définie, de fouiller dans les fichiers AFR ou ZRR pour voir s’il ne vaudrait pas mieux se déplacer de quelques kilomètres …

mardi 15 juillet 2008

L'baraque à frite : Episode 2


L' Baraque à Frites ….
Version fiscalité
!

La fiscalité sur les ventes à emporter contient une subtilité de taille fonction de … votre positionnement dans le camion ! Si, si ! ..
Explications :
Si vous pratiquez la vente à emporter
, vous faites partie des « commerçants ambulants », et donc du régime fiscal des BIC : Vous pouvez vous placer en régime « simplifié » dit « micro BIC » la première année, inutile alors de tenir une compta, votre revenu sera calé sur 29 % de vos recettes. Mais si vos investissements de départ sont importants (le coût d’acquisition du camion), vous pouvez avoir un intérêt à opter pour le réel (l’option peut être réalisée jusqu’au dépôt de la première déclaration fiscale dans le cadre d’une création, ce qui vous permet de faire votre choix avec tous les éléments en main).

Si vous installez de petites tables avec de jolis parasols à fanfreluches : Attention ! Pour rester dans le cadre de la vente à emporter, vous ne devez pas servir vos clients : ceux-ci se servent au camion, vont s’installer et débarrassent les tables dans les poubelles biens visibles (comme chez les Chti’s ). En revanche, rien ne vous empêche d’aller vous promener sur le sable chaud en hurlant entre les serviettes « BeiiiiiiiGNETS AbricOÔÔÔÔts » (à condition d’en avoir l’autorisation en municipalité), vous êtes toujours en vente ambulante.

Dès que vous passez de l’autre côté du comptoir, vous êtes en prestations de services … et ça change tout au niveau fiscal !! Le revenu « Micro BIC » n’est plus calé sur 29 % mais 50 % de vos recettes. Vous pouvez quand même de temps en temps aller passer le petit coup de torchon sur les tables, histoires que vos clients ne restent pas scotchés à la table par l’esquimau chocolat du client précédant.

Pour la TVA maintenant : Vous pouvez démarrer d’emblée en franchise de TVA si vous êtes au micro-BIC : vous ne reversez rien sur les recettes, mais vous ne récupérez rien sur les charges : là aussi un rapide calcul s’impose (Récupération TVA du Camion !!!). Vous serez ensuite assujetti à la TVA l’année suivant le franchissement du seuil de 76 000 € de recettes.

Voilà, vous savez tout, ou presque … une lecture conseillée tout de même :
« Vendez sur les Marchés »

lundi 7 juillet 2008

L'baraque à frite : Episode 1


Très Tendance cet été :
La Baraque à Frites à Momo !!!

Une idée de création à l’approche des beaux jours : la baraque à frites, sandwiches et autres glaces en bordure de Plage. Investissement à priori limité, clientèle assurée, zone de travail sympa … bref que du bonheur en perspective ! Hein Biloute ?

Trêve de plaisanterie, derrière ce projet simplissime se cache quand même quelques contraintes et autorisations à respecter, faute de quoi la baraque à frites peut rapidement se transformer en radeau de la méduse. En effet, de nombreux vendeurs ambulants « non autorisés » s’installent chaque année près de nos plages, phénomène qui a tendance à irriter fortement les maires des communes concernées et les professionnels du tourisme. Les contrôles existent, ne l’oubliez pas !

Est-ce qu’il faut une formation particulière ? Non, pas de Master Es Friture, seule une allergie notoire à l’huile d’arachide peu éventuellement vous éloigner de cette activité. Vous avez tout de même l’obligation de vous faire immatriculer au RCS (Registre du commerce et des sociétés) auprès de la chambre de commerce. Attention ! Si vous prévoyez de vendre des boissons mêmes non alcoolisées, (c’est quand même mieux pour pousser la frite !), vous devez obtenir une licence de 1er ou 2ème catégorie : Déclarations Administrative préalable à la mairie, et fiscale à la recette des douanes.

Faut-il des autorisations particulières ? OUI, dès que l’on parle Alimentation en France, on évoque tout de suite risque sanitaire, respect de la chaîne du froid …. Donc passage obligé à la DSV (Direction des services Vétérinaire) pour connaître vos devoirs.
Autorisation aussi de stationner : si vous comptez investir une zone privée, l’accord du propriétaire est incontournable, et un écrit très souhaitable, même sans contre partie financière. Si vous jeter votre dévolu sur la voie publique, une autorisation d'utilisation du domaine public délivrée par le maire de la commune d’implantation, sous peine de vous faire expulser manu militari par la marée chaussée, voire de vous faire confisquer votre adorable Baraque !

La suite au prochain numéro !

jeudi 3 juillet 2008

La Fête des Lauréats du "RESEAU ENTREPRENDRE ADOUR"

"L'association Réseau Entreprendre Adour est constituée de chefs d'entreprises et d'anciens dirigeants dont le but est d'aider et d'accompagner des projets de créations d'entreprises sur les départements des Pyrénées Atlantiques, Hautes Pyrénées et Gers, autour de 4 axes: validation des projets de création, octroi de prêts d'honneur, intégration dans les réseaux économiques locaux et accompagnement par le biais d'un "parrain" pendant une durée de 2 ans.

Dans le cadre de la mise en place d'une stratégie sur la création, reprise et transmission d'entreprises, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne signé une convention avec Réseau Entreprendre Adour afin d'initier un partenariat privilégié et actif, de rencontrer en amont les porteurs de projets et d'intégrer les réseaux économiques locaux.

La "fête des lauréats" organisée dans le domaine viticole "CINQUAU" le 16 juin dernier à Artiguelouve a regroupé plus de 200 personnes dont un grand nombre de chefs d'entreprises, artisans et commercants de notre région et a permis de récompenser une quinzaine de Créateurs d'Entreprises 2007, dans plusieurs demaines d'activité: prestations de services, bâtiment, plasturgie, informatique, transport, commerce, etc.

Michel ARAMENDI, Directeur de l'Agence Entreprise de Pau au Crédit Agricole, représentant de la banque à cette soirée, a rencontré des clients des agences territoriales et entreprises. Ce sont avant tout des moments d'échanges en toute convivialité qui rappellent aussi que le Crédit Agricole est un partenaire financier dynamique des Créations et des Reprises d'Entreprises.

Je remercie tout particulièrement Michel pour la rédaction de cet article.

lundi 30 juin 2008

Le micro-crédit : Quand la banque donne le coup de pouce décisif

Créer son entreprise semble aujourd’hui réservé à ceux et celles dont le parcours « sans faute » leur a donné les moyens financiers nécessaires pour amorcer un projet et rassurer le banquier. Mais la banque, parce qu’elle ne veut pas de discrimination entre « petit » et « gros » projet, parce qu’elle pense qu’une création peut aussi relancer un homme ou une femme après un accident de la vie, s’est aussi dotée d’une offre en faveur de ceux qui ont été écartés des systèmes de financement habituels. Du moins c’est aujourd’hui la position du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, banque mutualiste qui expérimente cette offre avec des Caisses Locales ; celle de la SOULE vient d’ailleurs d’apporter son soutien au projet d’un jeune apprenti. Partant de l’idée selon laquelle le manque de moyens financiers n’est pas synonyme de manque d’idées, de savoir faire et d’envie de réussir, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne souhaite maintenant déployer son dispositif sur l’ensemble de son territoire, que ce soit d’ailleurs sur le micro-crédit professionnel ou social, c’est à dire à vocation plus personnelle.

Les bénéficiaires de micro-crédits répondent tous à des critères précis : ce sont des exclus de l’accès aux crédits bancaires, qui ont à cœur de réussir un projet qui leur est propre.

Au-delà de l’aspect purement financier, l’originalité de l’offre du crédit agricole réside dans l’accompagnement tout à fait personnalisé, pendant toute la durée du financement, et d’un véritable parrainage par le biais d’un chef d’entreprise volontaire.

Pour donner toutes les chances à votre projet, et surtout si vous avez du mal à « boucler » votre plan de financement, poussez la porte de votre agence Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui vous orientera vers les personnes chargées de vous accompagner.

Vous pouvez aussi appeler le Service Pro au 05-59-12-76-76, ou vous rendre sur le site


mardi 24 juin 2008

La hausse du prix des carburants : Menace ou Opportunité pour les Commerces et Entreprises de proximité ?

Notre société est en pleine mutation : le prix des énergies, depuis longtemps promis mais toujours ignoré par la société, est aujourd’hui au centre des préoccupations de tous : salariés, chefs d’entreprises, agriculteurs, marins pêcheurs, professions libérales, retraités …. Tous et toutes sommes tombés en quelques semaines sous le joug de ce nouveau fléau économique, et nous nous demandons comment appréhender les nouvelles donnes de cette économie dont nous sommes bel et bien prisonniers.

Certains ont déjà pris des mesures : le co-voiturage s’intensifie, les vélos sont ressortis des garages, la conduite se modifie sensiblement, les entreprises réfléchissent à une optimisation des déplacements, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en a apporté la preuve sur l' antenne de RMC Info en début de semaine Cliquez pour Ecouter l’Interview.
Economiquement, nous nous demandons tous si cela suffira, mais sur le plan écologique, il faut bien reconnaître que l’effet est bénéfique … ENFIN aurait-on tendance à dire !

Et vous qui avez un projet aujourd’hui, vous devez veiller à intégrer ces nouvelles données. La population sera-t-elle demain répartie de la même façon qu’aujourd’hui : certains ont déjà pris la décision de se rapprocher des villes et de leur lieu de travail (CF Nouvelle République Hautes Pyrénées 14 juin) . Ou à l’inverse peut-on anticiper un re-déploiement des zones de production en proximité des zones de consommation : l’agriculture devrait en tirer bénéfices, le coût d’importation mettant ces produits dans une situation concurrentielle de moins en moins favorable. Mais également les activités de services, certaines industries, le textile pourquoi pas ? Le e-commerce va-t-il exploser ? Sans parler bien entendue de la myriade de créations d’entreprises aujourd’hui dans le secteur des énergies renouvelables.

Il est difficile d’obtenir aujourd’hui des prospectives argumentées sur ce phénomène, au-delà du simple mais parfois dramatique impact du prix des carburants sur le porte monnaie des particuliers et des professionnels.

Le créateur ou le repreneur se doit de réfléchir à son projet à la lumière de ces nouveaux éléments. Plus que de les craindre par peur du futur et de ses mutations, mieux vaut anticiper la reconversion de nos modes de vie et de travail vers des pratiques mieux respectueuses de notre environnement, et qui nous libèreront surtout du piège du « tout pétrole ».

Lire à ce sujet l’article de Maximilien ROUER, PDG de BeCitizen (Conseil en Stratégie pour une Economie Positive et Durable) sur le site de La TRIBUNE, ou consultez également leur site.