jeudi 20 décembre 2007

Promouvoir son métier après du grand public


Favoriser la création d'entreprise, c'est faire connaître son métier, favoriser des vocations chez les plus jeunes, et montrer au grand public, aux consommateurs la qualité de ses produits lorsqu'il s'agit notamment de biens de consommation. Nous avons vu sur ce domaine la fédération de la boulangerie à l'oeuvre sur une opération médiatique. Une filière qui s'est très tôt organisée en ce sens est toute la branche agricole. Salons, foires, marchés traditionnels sur les lieux de vacances, spot publicitaires, les professionnels de l'agriculture, organisés sous forme de filières sont de plus en plus mobilisés pour défendre la qualité des produits de notre terroir face à la concurrence des importations, mais aussi inciter les jeunes à reprendre les exploitations actuelles.


De Vendredi à Dimanche dernier, la FDSEA 64 (Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles), les JA (Jeunes Agriculteurs) et l'association des commerçants ont installé une "Ferme de Noël" à Lescar, sur l'esplanade du centre commercial Quartier Libre. Quoi de plus naturel en effet de profiter de la période festive actuelle pour montrer et faire apprécier au public le savoir faire local ?


Des opérations toujours appréciées des petits et grands (1 vache, 1 cheval et quelques moutons avaient fait le déplacement), qui se renouvellent maintenant chez nous tout au long de l'année : boeuf à la neige, boeuf à la plage, salon agricole (Tarbes), boeuf grillé (Auch).... Autant d'occasions de séduire les futurs agriculteurs et éleveurs de demain sur des métiers de passion.

dimanche 16 décembre 2007

La chambre des métiers allie professionnalisme et convivialité

Jeudi soir, à l’université des métiers de PAU, les apprentis pâtissiers ont pu nous faire apprécier leur talents devant les professionnels de leur filière. Ils étaient une vingtaine, quelque peu intimidés, à venir présentation 3 créations originales concoctées par leurs professeurs, dont la désormais célèbre Bûche « Nadau », parrainée par le groupe béarnais du même nom.

Yan n’a d’ailleurs pas manqué le rendez-vous, et a salué par quelques mots tout le talent de ces futurs artistes des papilles. Il a rappelé l’un des titres de ses chansons : « Qu’ème ço qui èm » (nous sommes ce que nous sommes). Aujourd’hui, devant de telles œuvres, il dira plutôt « Qu’èm ço qui hèm » (nous sommes ce que nous faisons !).

Le public a pu bien entendu se régaler, et partager quelques échanges. Un pâtissier bien connu de Billère et Pau, M. PENA, m’a confié toute la satisfaction qu’il tirait de son métier depuis 40 ans : « il y a des moments fabuleux ! Un jour, une mère est venu me commander un gâteau pour l’anniversaire de son fils. Je lui ai juste demandé quels étaient ses centres d’intérêt : ski, pelote …J’ai laissé mon imagination piloter mes mains… et lorsqu’elle est venue chercher sa commande, elle s’est tout simplement mise à pleurer … c’était MA RECOMPENSE ! »

Et pour terminer cette belle soirée, Yan a improvisé avec les enfants de la Calendreta quelques airs biens connus de son répertoire. Vous pouvez les fredonner avec eux en cliquant sur les vidéos ci-contre.

Coup de chapeau aux organisateurs de cet événement, la Fédération de la Boulangerie, la chambre des métiers, le Centre de formation des apprentis, et bien sûr à tous ces jeunes qui ont su montrer une motivation et un talent déjà affirmés.

Vous pouvez visiter leur site : http://www.boulangerie64.org/

jeudi 13 décembre 2007

La création reprise au coeur des Pyrénées


Une cinquantaine de personnes, futurs repreneurs ou créateurs, professionnels de l’accompagnement des évolutions des entreprises s’étaient données rendez-vous le 12 novembre dernier à l’espace Laurent FIGNON de Bagnères de Bigorre. L’originalité de cette journée émanait de sa double approche : création/reprise en milieu agricole ET en milieu artisanal et commercial. Ainsi M. Vincent (CCI) est venu apporter des éléments d’éclairage sur le reprise, avec une attention particulière portée sur l’association ACT Contact, outil inter-consulaire et inter-régional par qui passent chaque année 50 % des cédants pour trouver leur repreneur.


Antoine VOISIN (photo) pour l’ADASEA a mis en avant un dispositif spécifique au monde agricole : le CEFI, outil de parrainage du futur repreneur financé par les pouvoirs publics. Le futur repreneur éligible reçoit une enveloppe financière pour travailler un temps avec le cédant et ainsi s’approprier progressivement l’outil de production. Cet outil est particulièrement adapté à la configuration des exploitations. En effet, le taux de remplacement des cédants en agriculture dans les Hautes Pyrénées se distingue des autres départements de la région par son niveau élevé : 70 % des cédants préfèrent conserver l’unité de leur exploitation en la cédant à un repreneur, plutôt que de contribuer à augmenter la taille des exploitations voisines.

Des témoignages sont venus ensuite étayer ces présentations, une cession d’entreprise dans le secteur du contrôle automobile, et une installation de jeunes agriculteurs dans l’élevage ovins et un projet original d’accueil en montagne, autour de la découverte de l’agriculture et de la nature.
Journée à mon sens particulièrement réussie : même si ces secteurs économiques sont différents, la reprise y revêt bon nombre de points communs, à commencer par la rencontre avec l'autre ... et une nécessité de se rapprocher et confronter ses besoins et envies pour demain.

lundi 10 décembre 2007

Ce qu'ils attendent de leur banquier


de g à d : Xavier FRAISSE, André MOREL, Robert HEURE (Conseiller) et Christophe GALLEGO (Responsable Espace Pro TARBES)

Chacun nous pense de prime abord que ce qu’attend le créateur ou le repreneur de son banquier, c’est un prêt le moins cher possible et aux garanties les plus faibles possibles. C’est en partie vrai, du moins au départ, mais au fil des rencontres, « le fameux tour des banques », d’autres éléments entrent rapidement en jeu et vont peser dans la décision finale :

Pour Gilles CAYROLLE,
"sur la reprise de 2IRS, j’ai aussi fait plusieurs demandes :
1 - BP (mon ancienne banque) : mauvaise proposition (problème de garanties, d’apports), je me suis réellement demandé s’ils avaient envie de travailler encore avec moi !

2 - Crédit Agricole (Christophe BOUZIGUES, Agence PRO de TARBES). L’approche a tout de suite été bonne, il m’a inspiré confiance et s’est réellement intéressé au projet. Un partage d’informations a eu lieu, tant au niveau des chiffres (aspect financier, comptable) que sur le plan qualitatif".

Pour André MOREL et Xavier FRAISSE, leur choix s’est fait de la manière suivante :

" 1 - Qui croit le plus en notre projet ? En nous ? On a présenté un prévisionnel avec 45 à 50 % d’augmentation de chiffre d’affaires, certains n’ont pas osé suivre.

2 - La rapidité d’intervention et de décision : au crédit agricole, on a eu la réponse sous 1 semaine seulement, la proximité géographique a également pesé

3 - La dimension conseil : on avait un besoin de 70 K€, avec un apport de 15 K€. Au crédit agricole, aucune caution n’a été nécessaire, ce que nous souhaitions (nous voulions de l’autonomie vis à vis de notre famille).

On le voit bien, aux aspects quantitatifs (taux, garantie) de départ viennent s’ajouter d’autres, plus qualitatifs, qui relèvent tant de la compétence de la personne rencontrée à la banque que du relationnel qui se tisse avec elle : il faut que le courant passe et que la confiance s'intalle.

mardi 4 décembre 2007

Les professionnels de la boulangerie créent l'évènement

Noël approche a grand pas. La Fédération de la Boulangerie par la voix de Christian SOTTOU, son secrétaire général et en collaboration avec la CM64 organise l’opération "Bûches de Noël" fabriquées par les apprentis du CFA de Pau. Cette opération aura lieu :
ð Au Pays Basque le 12 décembre animé par René ETCHEVERRY
ð En Béarn le 13 décembre avec la participation du groupe Nadau
Radio Bleue Béarn et Radio Pays Basque relayeront cet événement avant Noel. La Fédération de la Boulangerie sera aussi actrice du Téléthon 2007 avec distribution de viennoiserie

Jeux pour les jeunes :http://www.devenirboulanger.com/
Informations : http://www.boulangerie64.org/


Monsieur SOTTOU insiste sur le gros travail de Communication réalisé depuis 20 ans dans le secteur artisanal de la Boulangerie sur les valeurs de l'artisanat et sur la qualité de ce travail. Le gros investissement de Communication qui a été fait autour de ces valeurs a permis aux artisans Boulangers de maintenir 73% de parts de marché ( 200 000 boulangers, 140 000 salariés ) ne laissant donc à l’industrie que 17% de PDM («Points chauds »)

La fédération de la boulangerie accompagnement les repreneurs à plusieurs étapes :

¤ De la Production de qualité avec une aide au niveau de l’organisation du travail
¤ L'appui à la gestion : Capacité du Repreneur à comprendre son CA etc…
¤ De la Commercialisation avec un service spécialisé de « Conseil en Vente »
¤ De la Communication avec la diffusion massive du logo bleu synonyme de QUALITE

Le succès des artisans boulangers en France n'est donc pas le fruit du hasard, derrière une profession qui en apparence "profite" d'une tradition de consommation bien ancrée, c'est toute une branche, organisée et dynamique, qui travaille dur pour maintenir un haut niveau de qualité ... et le faire savoir !