J’avais promis quelques extraits de psycho, en voici un qui vous plaira je l’espère (quoiqu’un tantinet féministe !) …
C’est bien connu, un manager comme un chef d’entreprise n’ont pas le droit de laisser transparaître leur émotions … précepte de base communément admis dans les cercles d’encadrement … mais qui induit chez la personne concernée quelques effets indésirables. La culture managériale a grandi dans un terreau essentiellement masculin. Pour ces messieurs, il n’est pas facile à prendre en compte, voire à admettre, qu’une charge émotionnelle puisse avoir sa place dans leur relation avec les membres de leur équipe ou les salariés de leur entreprise. L’émotion se trouve alors « refoulée » , voire masquée par des attitudes de types décision / action : Agir soulage, du moins en apparence».
Il y a un risque dans cette attitude : celui du retour de l’émotion lorsque l’action prend fin … ce qui peut expliquer la fuite en avant de certains (certaines aussi parfois, d'accord !!!) qui se réfugient dans une activité forcenée et vont même jusqu'à déclarer « je suis angoissé dès que je ne travaille plus ».
Pourtant, les patrons eux-mêmes sont d’accord pour reconnaître que 80 % des problèmes de management sont d'ordre humain. Même un disfonctionnement dans une chaine de production masque fréquemment une rivalité d’équipe ou de personnes. Comment dès lors chercher à manager en faisant abstraction des émotions ressenties dans l’exercice de sa mission ? Manager comme diriger une entreprise, c’est donc être à l’écoute de ses émotions, savoir les analyser, les contrôler et des associer à ses décisions. Un certain Daniel GOLEMAN (psychologue américain) appelle ça « le quotient émotionnel » . La question qui se pose maintenant est « Rassurez-moi docteur , ça s’apprend où ça ? ». Ca s’apprend en fait tout simplement dans ce domaine qui a fait la fortune de certains cabinets de consultants : la gestion du stress ! Gérer son stress, c’est en fait accepter de laisser venir à soi ses émotions, ses angoisses, les identifier et finalement les « gérer ». Et ceux qui sont passés par ces « formations » le savant, la difficulté dans la gestion du stress, c’est de résister à l’envie d’agir tout de suite.
Pour en savoir plus, plusieurs ouvrages à votre disposition :
C’est bien connu, un manager comme un chef d’entreprise n’ont pas le droit de laisser transparaître leur émotions … précepte de base communément admis dans les cercles d’encadrement … mais qui induit chez la personne concernée quelques effets indésirables. La culture managériale a grandi dans un terreau essentiellement masculin. Pour ces messieurs, il n’est pas facile à prendre en compte, voire à admettre, qu’une charge émotionnelle puisse avoir sa place dans leur relation avec les membres de leur équipe ou les salariés de leur entreprise. L’émotion se trouve alors « refoulée » , voire masquée par des attitudes de types décision / action : Agir soulage, du moins en apparence».
Il y a un risque dans cette attitude : celui du retour de l’émotion lorsque l’action prend fin … ce qui peut expliquer la fuite en avant de certains (certaines aussi parfois, d'accord !!!) qui se réfugient dans une activité forcenée et vont même jusqu'à déclarer « je suis angoissé dès que je ne travaille plus ».
Pourtant, les patrons eux-mêmes sont d’accord pour reconnaître que 80 % des problèmes de management sont d'ordre humain. Même un disfonctionnement dans une chaine de production masque fréquemment une rivalité d’équipe ou de personnes. Comment dès lors chercher à manager en faisant abstraction des émotions ressenties dans l’exercice de sa mission ? Manager comme diriger une entreprise, c’est donc être à l’écoute de ses émotions, savoir les analyser, les contrôler et des associer à ses décisions. Un certain Daniel GOLEMAN (psychologue américain) appelle ça « le quotient émotionnel » . La question qui se pose maintenant est « Rassurez-moi docteur , ça s’apprend où ça ? ». Ca s’apprend en fait tout simplement dans ce domaine qui a fait la fortune de certains cabinets de consultants : la gestion du stress ! Gérer son stress, c’est en fait accepter de laisser venir à soi ses émotions, ses angoisses, les identifier et finalement les « gérer ». Et ceux qui sont passés par ces « formations » le savant, la difficulté dans la gestion du stress, c’est de résister à l’envie d’agir tout de suite.
Pour en savoir plus, plusieurs ouvrages à votre disposition :
ALBERT E., EMERY JL, 1995, Le manager est un Psy, Editions d’Organisations, Paris
GOLEMAN D., PIELAT E. 2003, L’intelligence Emotionnelle, Poche.
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